Je pense qu'elles y sont ... les 1000 put... de bosses, enfin, 1001 en comptant celle sur la cuisse de Brouette
Bravo d'ailleurs d'avoir tenu le rythme des élites aussi longtemps
On comptait sur cette cyclo pour faire une sortie longue. On s'attendait à souffrir ... on a été gâté
J'ai craint de m'être trop couvert au début, je n'ai pas regretté après
Par contre, j'étais certain que je devais partir prudemment ... Les Monts du Lyonnais sont mon Beyrouth à moi, un explosion répertoriée à chaque virage
Et de fait, j'ai eu beau gérer la première partie, dévaliser les ravitos, bcp hésiter à la bifurcation du 106km plus conforme à mon état de forme, je me suis empalé, comme à mon habitude
dans la côte d'Aveize
je ne sais pas si c'est mon subconscient qui me joue des tours, ou sa position dans la course, ou tout simplement sa difficulté, mais elle ne m'aime pas, et moi non plus
Bon, après, ... ça a été le mode blasé, version diesel, on pouvait nous mettre du 7, du 12, du 20%, de la neige, de la grêle, de la pluie, un vélo qui commençait à couiner, ça passait, sans réfléchir, plus rien à carrer ... Le retour fut un peu longuet
Enfin sur les quais du Rhône, je suis rattrapé par un étrange chevalier noir, qui finalement m'attend et je découvre ... une rilliette
- Julien, je crois - qui me demande s'il me reste du jus avec un air taquin
. Disons que j'en avais laissé pas mal derrière après 7h30 de course et abandonné mon cerveau en contrebas d'Aveize ... j'ai compris un peu tard et pas pu répondre à son accélération sur le dernier km
mais j'ai bien aimé cet esprit d'à-propos, une ligne d'arrivée, ça se sprinte, même si on arrive dans les derniers, surtout s'il y a une rilliette à ramasser
désolé Julien, j'essayerai d'être un peu plus vif la prochaine fois
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2016 : j'ai perdu à la courte paille