Me voilà de retour de Barcelone, après un super WE entre Rilliettes.
Une bonne expérience à renouveller !
Le Week-end avait très bien débuté avec la course des enfants. Et une grosse émotion en voyant mon Gabriel rafler la deuxième place de sa course, ce qui lui a valu une interview en espagnol, mouais, pas simple et assez intimidant pour lui, un jolie médaille, et un podium.
La veille de la course: petite reconnaissance du parcours avec les collègues. Juste 23 km et un peu moins d'une heure. La route est bonne, ça grimpe gentillement sur la première partie.
Le jour de la course:
NAT: la mer est grosse, mais quand même moins que le veille. 14°C seulement. Difficile de rentrer dedans car rejeté ar les vagues. Malgré tout je nage bien, et bats des jambes pendant toute la durée de la NAT. Le problème est qu'avec seulement 3 bouées sur 1.900 m je m'égare et me retrouve très loin d'une bouée. Du coups, je dois allonger le parcours d'au moins 300 bons mètres.
Je sors enfin en 45'. Pas terrible, mais satisfait de le façon dont j'ai nagé.
T1: près de 9': la tente fourmille de monde. Je vosi le POU qui est là. Et je perds du temps à mettre des pansements sur les pieds (je me suis fait une grosse ampoule la semaine précédente).
C'est parti pour le vélo. Je suis tout de suite en jambe, ce qui change de d'habitude: peut-être parce que j'ai battu des jambes tout le long du parcours NAT ?
Je double, me fais passer. Difficile de s'y retrouver avec autant de monde.
Arrivent les 3 difficulés aux 20ème, 40ème et 68ème. Je les passe pas mal et essaye de ne pas perdre de temps en descente comme d'habitude. Le parcours est très plaisant.
Mais je pense que je tire trop gros: je prends une crampe au quadri dans la dernière ascension.
Arrive la T2, je déchausse sur le vélo, mets les runnings et c'est parti. Super motivé, mais directement 2 douleurs aux quadris. Galère dès le km 1 où je vois et entends Béa et les enfants qui m'encouragent. Avec le temps ça passe et peux prendre mon rythme à 12,5 km/h. Entre les km 5 et 9 je fais le rythme pour une concurrente espagnole qui court en GA. A la faveur d'un ravitos, elle me lâche. J'ai l'impression que là mes quadris commencent à me lacher aussi. J'avance néanmoins, mais les temps de marche deviennent plus fréquents.
Dès que je cours j'ai mal. J'essaye de débrancher le cerveau mais le mal est bien là.
Mon Cyprien m'accompagne en courant. Je lui propose mon dossard mais il n'en veut pas. Il aurait été plus vite que moi !
Je suis à la rue en CAP, comme à Nierderbronn en 2010.
Sur la fin, je fais tout pour ne plus marcher.
Arrive l'arène d'arrivée et finis avec Cyprien en serrant les dents. Content d'en finir. La ligne passée, je suis ému, j'ai puisé.
Je passe la ligne en un très modeste 6h23. 1h57 sur la CAP !!
Le bilan:
. je n'étais pas près
. j'ai bien nagé mais me suis mal orienté. Le battement naturel est un gros point positif
. je n'ai pas assez mouliné à vélo, mais malgré mon classement à vélo (751/1058), je ne suis pas mécontent de mon temps (3h29 pour 90 km et 1.200 m de D+)
. du coups j'ai raté ma cap et ça, c'est ma grosse déception.
Mais au final, une bonne séance, qui le fait un peu flipper en vue de Vichy.
Et un super WE.
See you in 2013 Calella
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Il est quand même resté pour nous encourager, merci à toi Tabass 
et je vous fais un pt cr 
).
Avec mon gabarit de poulet de Louey et ma technique natatoire inspirée de Pierre Ponce, la journée du lendemain s'annonce très longue 
On décide donc de retenir le positif et de laisser le reste 
.
L'avantage c'est qu'on n'est pas gêné, l'inconvénient c'est que je dérive inexorablement vers la plage et m'éloigne des bouées. Un espagnol en canot (un spanot en langage local) me fait des grands gestes pour m'expliquer qu'il faut aller vers le large, visiblement convaincu que j'en ai le potentiel mais il lâche vite prise, déçu qu'il est d'avoir misé sur le mauvais cheval (de mer). Bref, au bout de 47' d'efforts, grâce à une vague favorable j'échoue (enfin) sur la plage au pied du parc à vélo (sur ce coup là j'ai eu du bol). Bon le style n'est pas vraiment du David Hasselhoff mais l'essentiel est atteint. S'en suit une espèce d'errance intérieure (et extérieure) dont je sors au bout d'une dizaine de minute assis sur mon vélo. Je réalise enfin que je participe à une course et les sensations reviennent. Le parcours vélo est vallonné (1300 m D+) mais malgré tout roulant sur une route de moyenne montagne vraiment agréable. Je cale un rythme qui me permet de reprendre pas mal de monde au fil des kilomètres et je pose le vélo au bout de 3h01 sans être, me semble-t-il, trop entamé. A l'attaque de la CAP, 2 rilliettes sont encore devant, Gregrsu. Peu de chance de les récupérer car ils ont du prendre une bonne avance en natation et sont de bons rouleurs mais l'espoir fait vivre, alors banzaiiii 
c'était pas la plus facile à trouver celle-là, bonne maîtrise de la géographie locale (c'est toi papa