On était sur le Printemps d'Ozon avec G ce matin. Et bien contents de ce choix vu le temps ... les chemins d'Ozon étaient certainement plus praticables que le boue des Cabornis
Encouragements mutuels au départ et chacun fait sa course.
Je visais mieux que ma dernière participation en 2008 - 1h32 alors et juste devant la première féminine - soit un objectif cette fois à 1h30. Je redoute un peu cette course. J'ai coupé ma préparation marathon depuis 15 jours pour cause de déplacements professionnels ; je suis gavé de restos et de plats en sauce, et imbibé des productions les plus diverses italiennes et françaises. Je souffre mais je tiens le rythme tout de même. C'est le fameux débat entrainement ou récupération...
Je passe le 10k sous les 42mn - petite pensée pour Messire
- et je me retrouve au début de la longue côte dans les talons de la première féminine, comme 3 ans en arrière. J'avais l'impression de suivre VB
je suis toujours impressionné par cette volonté de gagner ; elle était clairement à la limite en côte, mais elle dégageait une incroyable science de l'effort, alternant marche commando sur 5 pas pour reprendre son souffle puis reprenant sa course de plus belle
Comme en 2008, je me retrouve à m'accrocher sur les derniers km, contraint à mettre en place le plan enseigné dans toutes les bonnes écoles de triathlon, mieux connu sous le sobriquet de Plan d'Aix-Les-Bains - petite pensée pour CriCri Impératrice et Maya qui sera allée Abu de l'effort comme à son Abi tude
- soit garder un minimum d'écart et régler la chose au sprint sur les derniers 300m...
Je finis donc juste devant la première féminine comme en 2008, sans aucune galanterie mais l'élégance ne paye jamais - demandez à Kokoj
- Pas de chrono à l'arrivée mais je ne dois pas être loin des 1h30mn
Une bonne reprise pour la 2ème partie de ma prépa marathon
Je prends le temps d'attendre G, on philosophe sur notre performance mutuelle et je savoure désormais une bonne bière
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2016 : j'ai perdu à la courte paille