Bon, à mon tour on dirait
Je vais dénoter avec l'ambiance générale ... pour moi ce fût une galère du départ jusqu'à l'arrivée
Après une mauvaise nuit et un trajet sous un ciel bas et lourd laissant s'échapper quelques goutes, j'arrive sur place dans les délais pour retrouver Tricastor, Manu puis Kevin
Dépose du vélo et on se rend sur le départ avec Manu, premier truc que je trouve galère dans ce tri (même si je suis bien conscient que le site rend les choses difficilement concevables autrement), les liaisons sont interminables depuis le parc à vélo
déplacement dans la boue jusqu'au plan d'eau et petite baignade pour mettre le bonhomme à température. L'eau est annoncée à 17° mais proche du bord on est loin du compte ... elle est gelée et personne ne s'éternise dans le bain. On patiente en attendant le coup de pistolet qui a pris 15' de retard et on voit défiler tous les élus du coin qui viennent nous faire part de leur satisfaction d'être parmis nous
Le temps que le drone arrive pour prendre les images qui vont bien (bein ouais, le drone c'est devenu un joujou incontournable aujourd'hui sur les courses) et après quelques rappels à l'ordre des petits malins qui tentent d'en profiter pour prendre un peu d'avance sur le paquet ... c'est parti mon kiki ! Bon, la nat, comment dire, c'est comme d'habitude ... mais en pire ... une grosse galère, impossible de sortir du paquet, des gars qui te mettent des pains pendant tout le trajet, bref, comme Manu, impossible de poser une nage correcte ... ça me donne déjà le sentiment que l'on est trop nombreux sur cette course
Je sors de l'eau, ma montre m'ayant lâché au départ je ne peux pas dire précisément en combien de temps
, et je retrouve mes affaires ... mouillées ... car on s'est pris la flotte pendant la baignade ce qui rend l'enfilage des différentes couches compliqué. N'ayant pas la gnaque pour la bagarre, je ne me presse pas. S'écoule un temps infini puis, deuxième truc galère, il faut rejoindre la ligne de départ vélo. Et là, bein tu cours avec ton vélo dans les caillasses jusqu'au bout du camping pour pouvoir enfin monter dessus et commencer à rouler... j'ai l'impression de faire un footing en sabos qui n'en fini pas
Quand la délivrance arrive enfin, c'est des paquets de cyclistes qui se retrouvent sur la route au milieu des voitures avec tous les excès que peut engendrer le stress de la course, des gars qui te doublent n'importe comment, qui double les bagnoles ralenties par les vélos et qui prennent des risques inconsidérés ... pour rien, car, pour la plupart ils ont explosés la première bosse arrivée
Bon le parcours vélo je le connais, quatrième participation, ça devrait plutôt convenir à mon goût pour la bosse mais ce jour là, pas de jambes et pas d'envie, et donc résultat à la hauteur de l'investissement : moyen
Dépose du vélo puis départ pour la CAP. Là encore, rien dans les jambes, je suis scotché sans possibilité d'accélérer, un peu comme au Tricastin mais en pire
troisième galère, un parcours plein de trous, de bosses, d'ornières, de slalom entre les arbres, autant dire que je n'ai pas, mais pas du tout, pris mon pied (sauf dans quelques racines)
Je traîne ma peine jusqu'à l'arrivée et j'en termine comme j'ai commencé, sans plaisir. Je crois que ce n'était simplement pas mon jour
J'ai vraiment eu l'impression, peut être en raison de mon positionnement, qu'il y avait beaucoup trop de monde sur cette course, notamment au départ vélo puis sur la CAP avec des relais qui te doublent au taquet dans des passages étroits ce qui t'oblige presque à t'arrêter ... Mais bon, comme je l'ai déjà écrit, ça ne devait pas être mon jour et du coup, les choses ont pu m'apparaître plus noires qu'elles n'étaient (la preuve, Tricastor et Manu semblent avoir appréciés
C'est pas grâve ... il y aura des jours meilleurs. Pouvoir enfin courir sous le soleil devrait notamment m'aider à avoir une perception plus positive des choses