Le statut de favori. Alors que le 15 de France a subit la pression, certain athlète eux en font leur force. Macca fait partie de ceux-là, à un point que bien souvent c’est lui qui la crée.
Tout le monde se souvient des échanges par journaux interposés (parfois déformés) entre les trois médaillés, l’an dernier . C'est de l'histoire ancienne, l’heure des explications, mles vraies, est arrivée. Alors que l’an dernier Stadler accusait ouvertement Macca de drafting prouvant une fois encore qu’il avait un irrespect de l’autre à la hauteur de ses qualités vélo, c’est tout dire…. Stalder est un habitué du genre, à la nuance prêt que chez Chris ce genre de comportement ne fait qu’augmenter encore sa volonté de s’imposer dans 10 jours.
La saison a été parfaite et rondement menée, les courses de préparation se sont bien déroulées et on notera sa victoire sans appel lors de son premier objectif, le Quelle Challenge de Roth dans un temps record. Hawaï sera son deuxième Ironman de l’année et il se présente au départ avec de la fraîcheur et un moral au beau fixe conforté par les derniers tests effectués.
Sur place depuis 8 jours, Macca sort de la période d’acclimatation et pourra cette semaine faire quelques petites séances cette semaine avant de bien récupérer dans les jours qui précèdent l’épreuve.
La journée sera longue et la course difficile avec des rebondissements et même si son nom revient souvent, il n’est pas le seul favori. L’an dernier près de 30 athlètes s’étaient retrouvés à la sortie de l’eau, la densité en tête est année après année de plus en plus forte. L'an dernier encore, se retrouver à 1' de la tête, durant 6 kilomètre, sur les longues lignes droites du retour avec une voiture ouvreuse en point de mire (à porter de mains....) n'ont pas suffit et car rater le coche si près du but nous a marqué.
Je l’ai souvent dit, Macca est le plus grand triathlète (il a le plus complet des palmarès), le plus doué des athlètes (champion du Monde Cd après deux ans de triathlon). Durant ses cinq précédentes participations il a beaucoup appris et s’est entouré pour modifier notoirement sa façon de se préparer et d’aborder matériellement, physiquement et psychologiquement l’épreuve.
Il a confié à un journaliste : "Maintenant, je serais un bien meilleur vainqueur, car j’ai connu l’échec, si j’avais gagné la première année, je n’aurais pas apprécié l’énormité de la victoire comme je pourrais le faire maintenant. Ce ne sont que les échecs qui vous permettent de la savourer à sa juste valeur.’’
Le 13, il a rendez-vous avec son destin et devra être le meilleur s’il veut marquer à jamais l’histoire de notre sport
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