<B>Actu triclair.com, vos commentaires sur ce topic !</B><p></p>13 Rilliettes ont parcouru les chemins boueux de la Saintélyon 2007 dans la nuit de samedi à dimanche ! À noter quelques blessures, ampoules et autres jambes de bois... mais tout le monde est arrivé à bon port. Les <A href="http://www.triclair.com/resultats/" target="_blank">résultats complets de la Saintélyon</A> sont en ligne.

BRAVO à tous les finishers.
A la lecture des temps, cela était comme d'habitude une partie de plaisir avec des bonnes conditions

JMF

bon ce matin, j'vais pouvoir faire un p'tit compte rendu,

La sainté lyon c'est magique tout d'abord le depart,puis les conditions de course etaient au top (pas de pluie, pas trop froid (au grand desespoir du prez, hihihi ) et beaucoup de gadoue

courir à la frontale, j'adore, les sentiers sont super sympas, j'avais un peu peur en tant que randonneur de faire bouchon en pensant que les sentiers etaient beaucoup plus etroits, mais là ça passait à chaque fois à 2 voire plus selon les endroits. j'ai ete surprise egalement de voir le nombre de personnes qui marchaient, moi j'pensais que j'allais être la seule mais pas du tout, et ça ça fait du bien au moral de voir que les autres sont dans la même galère que toi (oui je sais j'ai honte de dire ça)

Je suis super contente d'avoir terminée, et encore plus d'avoir autant couru, pcque normalement après 2 heures de course à pied, j'en ai marre, mais là non tranquille, j'etais bien

bon ces bonnes sensations etaient presentes jusqu'au Chaponost(kms 52) village maudit ou l'operation escargot a debuté
alors là grand coup au moral, un grand ral le bos et surtout ces ampoules aux pieds qui me font super mal
a chaque pas c'est la galère, j'avais choisi de mettre mes chaussures de trail ou j'suis un peu moins bien dedans, mais qui permettent de faire un peu moins de danse classique dans la gadoue

après j'ai hesité egalement à me jeter dans la saône pour abreger mes souffrances, mais avec la chance que j'ai y'avait moyen que j'men sorte, donc j'ai terminé dans un etat minable mais qui du coup me fait encore plus apprecier cette arrivée ou le duck m'attendait mort de froid

bon en plus, maintenant j'ai gagné 2 tee shirt (un de la sainté et l'autre finisher de la sainté lyon) j'vais les mettre des aujourd'hui pour ma la PT, en plus c'est parfait, c'est la même couleur que mes tongs que je suis obligée de mettre tellement j'ai mal aux pieds et tellement ils sont gonflés, et oui quand mes orteils gonflent, j'dis que j'ai les knakis, mais là à ce point, c'est des p'tits cervelas )
bon heureusement j'suis en congés aujourd'hui

p'tite anecdote rigolotte:
en descedant de sainte foy quand on arrive vers perrache ou un grand carrefour est present, plus de flics pour nous faire traverser, (ben oui les pauvres, ils en avaient marre d'attendre) , et on etaient plusieurs pelos en train d'appuyer sur le bouton pour que le p'tit bonhomme passe au vert, quelle rigolade

Ben voilà pour mon p'tit compte rendu (CR pour KOKOJ) , alors les autres, c'est maintenant

Merci pour ces premiers CR, toujours marrant de voir les impressions des uns, des autres et malgrès les souffrances cette joie de l'arrivée.

Grand bravo à vous tous

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Au lieu de vous plaindre que les roses ont des épines, réjouissez-vous que les épines aient des roses.

Départ 19H30 de la Doua, avec Koko, et Coin Coin. Durant le voyage je m’abreuve des récits de course de notre Prez dont une ou deux phrases me serviront plus tard dans la nuit.

Mon temps 8h54mn47.

Temps de passage
2.00.56 pour les 16 premiers Km St Etienne St Christo 7,947 km/h
3.31.35 pour les 14 km de St Christo à St Catherine 9,26 km/h
5.10.22 pour 16 km de Ste Catherine à Soucieux 6,92 km/h
8.54.47. pour 23 km de Soucieux à Lyon 7,48 km/h


Les 6 premiers km RAS Macadam pas de dénivelé petit rythme tranquille. Arrivée à la première grosse montée je marche dès que j’attends 70% de ma FCM. Mais déjà je trouve que c’est déjà bien raide. Je ne suis pas sur dans mes jambes

St Christo est attend en 2 heures je suis un peu au dessous de mon temps de passage idéal mais ce n’est pas grave. Arrive les premières fusées du relais 4. Je saute le ravito. Premier mini sandwich.

Vers le km 20 je commence à avoir mal au niveau des adducteurs et du col du fémur, cela ne va pas me lâcher jusqu’au bout.

Jusqu’à Ste Catherine je suis bien je double pas mal de monde mais je respect mon timing. Je croise Bilbo et Maya ils m’encouragent m’offrent un peu de potion magique. Ca fait du bien de voir des têtes que l’on connaît.

Montée du Chatelard nickel. Je me dis que ça devrait aller. Sauf le haut du fémur. Descente d’arfeuille, je suis obligé de me ralentir car il y a trop de monde et que ça glisse pas mal. Cette descente dure des « heures ». A la sortie de la descente j’ai les jambes dures, je n’essaie même pas de courir dans la montée. Après c’est la descente de Marjon vers soucieux, rebelote il y a du monde les gens tombent, les relais essaient de passer ça ralenti du coup je n’arrive pas à courir. J’ai un rythme très saccadé, trop. J’en ai marre, je suis fatigué, tout me passe par la tête pourquoi ce faire C…. ici. Bref Ras le Bol.
J’arrive à Soucieux je prends le temps d’un vrai ravito, je rempli le Camel bag et je mange un nouveau petit sandwich.

J’ai du mal à courir, dès que je vois une personne qui marche j’en fais autant et il y a beaucoup de marcheur. Les kilomètres passent au ralenti, heureusement qu’il n’y a pas d’indicateur kilométrique.

Et là miracle, arrive une coureuse qui va de son rythme et qui ne s’arrête pas je me mets dans sa roue. Pendant une demi heure pas un mot, puis on commence à discuter, et là tout va mieux. Je retrouve mon rythme, j’ai mal aux jambes mais c’est normal passage de Chaponost super.

Et là c’est le drame, descente de Beaunant, j’explose, les jambes ne veulent plus avancer, rideaux on ferme, je la laisse partir. J’essaie de m’étirer, mais rien n’y fais la machine ne veut plus avancer. Je m’allège je vide mon Camel back, je ne garde que l’équivalent d’un grand verre. Je n’ai qu’une solution avancée, jusqu’au prochain ravito. J’essaie de courir mais au bout de 3 foulées, j’arrête épuisé. J’arrive enfin à Beaunant.

Je me pose 5 minutes, assis sur une pierre. Je commence à chanter dans ma tête pas du Goldmann sinon je j’aurais arrêté. Dans mon MP3 mental j’arrive sur Mika et c’est parti pour Relax à fond.

Je retrouve du jus, Je pense à un phrase du Prez (Tu peux avoir un gros coup de bambou et 5 minutes après repartir).

Passage de la très dure montée de Ste Foy en marchant, j’ai retrouvé le moral mais il ne faut pas abuser. Dès que la pente redevient normale, je courre.

Et je double, ma grande motivation c’est de doubler les dossards rouges, pour les noires j’ai une petite pensée. La foulée s’allonge. Je continue à écouter Mika à fond dans ma tête/

Tiens il commence à y avoir des panneaux indicateurs de kilométrage. Petit coup d’œil sur le chrono au passage au bout d’un km je fais le calcul dans les 4’30 au km je n’y crois pas, km suivant même chose. Je suis en pleine euphorie. J’envoie du lourd, les marches pour descendre sur Lyon, avalés, même pas mal, et je continue quai de Saône, mais qui a eu l’idée de mettre des pavés qui glissent et font mal aux pieds. Passage place Bellecour et je continue sur le même rythme. Escalier pour descendre sur le Rhône, comme à la parade, et je continue.

Et là coup de faiblesse j’ai trop déconné, j’ai l’impression que je traine un gros boulet au pied, dernier objectif un petit groupe qui à l’air en forme et c’est le petit train il reste 5 km.

J’arrive vers le MAC et je retrouve des jambes, j’en ai marre je veux en finir j’accélère dernière ligne droite, je double une jeune femme, c’est elle qui m’a empêché de sombrer tout à l’heure elle accuse le coup. Je ralentie et je la motive pour terminer les 2 derniers km. Je reste avec elle.

Voilà l’arrivée, par galanterie je la laisse passer devant moi, on est rillette ou on ne l’est pas.

Passage de ligne, j’aurais bien aimé de la musique qui envoie mais non rien, je l’embrasse pour la remercier, il y a un mec qui me tombe dans les bras en me disant merci. Il m’embrasse.

Je rêve d’une bière bien fraiche, mais on doit piétiner pour le Tee shirt. Après il y a encore la queue, j’en ai marre, je rentre chez moi. Je rendrai la puce plus tard j’ai envie d’une bière et d’une douche.

Deux heures de Dodo, premier constat je ne vais pas perdre d’ongles cette fois, une toute petite ampoule de rien du tout, je marche comme un robot. Un bon repas et à nouveau dodo.

24 heures après je marche normalement, j’ai les tendons d’Achille un peu douloureux, mais tout va bien.

Ce fut dur, ça c’est fait, maintenant plus de compet jusqu’en mars 2008.

Ce serpent lumineux restera longtemps dans ma tête, c’était la fête des lumières avant l’heure.

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Geje

Fluctuat nec mergitur

Merci gege pour ce CR

Super les CR !

J'essayerai d'en faire un mais plus tard. Faut que j'aille bosser là (et faire croire aux gens que je marche tout à fait normalement ).

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2015 : j'ai gagné le gros Lô

Comme promis le CR de la 1ère Saintelyon, j'espère le début d'une longue série...
23h15 moral au beau fixe, super conditions, je suis arrivée avec des collègues et amis on est 5 coureurs, un accompagnateur mégatop qui a été cherché les dossards, nous a conduit, nous reprend nos blousons, bref super.
Arrivée dans le gymnase, vache ya du monde, je viens faire un ptit coucou aux rilliettes, j'arrive pas à croire que le Duck part en short. Pour ma part je suis parée avec mégasac à dos, sandwichs, vêtements de pluie,de rechange, bidon d'1,5 l, manquait plus la tente et le duvet. Mes épaules vont me rappeler à l'ordre un peu plus tard.
Minuit: c'est parti je cours avec mon ptit groupe Cécile, Eric, Frédéric et Geje qui nous a rejoint au départ. RAS sur le début de course, arrivée Sorbier, déjà perdu Geje... C'est parti pour la gadoue, impressionnant mais je trouve ça plutôt sympa, les appuis sont variés, ouais finalement j'aime beaucoup courir et marcher dans les pierres, la boue et faire la valse. 1H48 une première météorite nous dépasse alors que l'on est tous entrain de marcher. Il nous a mis 1h dans la vue ça fait peur. Un peu mal au bide mais ça va.
Arrivée au St Christo, on est plus que 2 Cécile et Frédéric sont partis devant, je suis avec Eric. Tout irait bien sauf le mal de bide, je soupçonne la boisson énergétique, j'ai dû trop forcé sur le dosage. On a mis 2H10 pour 16kms ça va être long. Je mange un ptit sandwich sans conviction.
Cette 2ème partie va être géniale, mon mal de bide se calme, ya de la gadoue, des pierres , des sentiers des mecs qui gueulent, qui tombent, tout pour me plaire, j'accélère le pas dans les montées, je dévalle les descentes. On retrouve Frédéric qui se rejoint à nous, il en bave déjà, en plus il tousse. il nous lâchera 2, 3 ks plus loin. Une petite pensée pour les relayeurs qui se galèrent à nous doubler, point vu de rilliettes, trop dur de reconnaitre quelqu'un, dommage, la prochaine fois les perruques sont obligatoires !!!!Arrivée Ste Catherine je suis euphorique., mon coéquipier moins il commence à avoir mal aux gambettes. Je croise notre accompagnateur, on discute un peu, je remplis le camel, je mange un ptit sandwich.
C'est reparti, je rigole un peu moins, je commence à avoir mal sous les pieds, à certains endroits c'est plus de la boue mais des mares et là ça mouille, les jambes commencent à être lourdes, je suis toute seule, Eric m'a lâché, je me concentre sur mes appuis mais je commence à trouver long.
Arrivée à ST Genoux, on n'a fait que 34kms à allure d'escargot c'est plus drôle du tout le moral baisse, ya du monde au ravito, je ne m'arrête pas, faut avancer maintenant.
Je cours maintenant comme un automate, mal aux jambes ah ces descentes, mon dos commence aussi à me faire mal au niveau des épaules, je fais des moulinets de bras, je bouge la tête, j'en bave et je suis très loin de l'arrivée. Soucieu en Jarret j'en peux plus, j'ai mal partout jambes, dos et pieds en surchauffe. Je croise mon accompagnateur, il me remonte le moral, propose de prendre mon sac, je refuse, je préfère garder ma "maison". Il reste 24 kms, je tente de me remotiver, le plus dur est fait: 24 kms c'est rien je marche dans la côte, ça va j'ai moins mal en marchant et j'aime mieux monter que descendre. On arrive sur le plat, panne de moteur, impossible de relancer, je continue de marcher, pendant 5mn je me fais une raison, bon bin reste plus qu'à marcher jusqu'au bout, en plus je suis pas toute seule dans cette situation yen a plein qui marchent, au marathon j'ai voulu continuer jusqu'au bout en courant mais c'était trop dur, je ne referai plus. Je regarde ma montre il est 6H30 je crois, je fais un rapide calcul dans ma tête 20 bornes environ, non c'est pa possible je veux pas arriver à midi, il faut que je cours, je relance j'essaye de me concentrer sur ma foulée et pas sur la douleur, j'arrive à Beaunant, il reste 12 kms, le moral revient on est pas si loin c'est 7H45, je bois un verre de coca, je prends un sandwich et je repars. Appel de mon chéri sur mon portable, t'es où ?je suis à Beaunant, encouragements , je raccroche regonflée à bloc. Je croise le panneau Arrivée 10kms. Il est 8h, allez c'est pas loin, se concentrer sur la foulée, la respiration, le relâchement. Je fais ces derniers 10 kms en 1H05.
Arrivée en vue , je profite à fond de cet instant, acclamations des rilliettes, je suis trop heureuse, j'ai envie d'embrasser tout le monde. Temps d'arrivée 9H05. Arthuro est juste là tout mimi, qui me félicite, on papotte 5 mn. Je vais chercher mon MEGA T SHIRT FINISHER.
Mon accompagnateur, au fait il s'appelle Roland, tient ma parka, génial je suis déjà frigorifiée, Cécile est arrivée à 8h40 Frédéric et Eric sont encore loin. Petit problème je n'arrive plus à marcher, ma jambe droite refuse catégoriquement de se soulever. je vais mettre 15mn pour faire 500 m je suis "congelée". Heureusement raccompagnée vite par mon chéri à la maison, bain chaud, café et couette, j'ai dû m'endormir instantanément. L'apéro du dimanche sera mon réveil. Ah bin quand même.
Aujourd'hui courbatures légères et un peu de fatgue, je bosse pas je vais en profiter. Bonne récup à tous et à bientôt

super CR Bambi.

c'est bizarre j'ai l'impression d'avoir déjà vécu ça

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Geje

Fluctuat nec mergitur

merci a toutes et tous pour nous faire partager vos émotions.
rien qu'a vous lire on a déjà les pieds dans la boue et mal aux cuisses.

Etonnant n'est-ce pas ?

Incroyable ces compte-rendus de raiders, et toute la souffrance aperçue sur la ligne est soudainement imagée par un récit.
Je vais vous faire le CR moins chevaleresque d'une équipe de relai 4.

Arrivée à 23h dans le gymnase qui bouillonne, je rencontre un pote que des amis à lui ont forcé à faire le relai. Ils lui ont dit "Fais le premier, c'est le plus simple." Il peste, et du haut du balcon du gymnase, il me dit "-Mais, tous ces gonzes là, ils font 69km seuls ? -Oui, plus de la moitié. -Mais il faut tous les piquer alors." Bon moment de rigolade, j'admire les raiders sans vraiment comprendre mais ce qu'on ne comprend pas peut aisément se tolérer, n'est- pas Arthuro ?
Je regarde partir les solo à minuit avec ce sentiment mêlé d'admiration et d'incompréhension avec en plus un sentiment de culpabilité, tu les abandonnes me dis-je parfois. Puis je me raisonne, on n'est pas en temps de guerre, il n'y a pas d'abandon. "Allez, courage !" entend-on frequemment au départ. Il leur en faudra.
1 heure, je m'élance pour le premier relai, je suis remonté à bloc, je me suis spécifiquement entraîné pour ce relai-là, j'espère faire mieux que les 1h33 de l'an dernier avec les jambes pleines de crampes à l'arrivée.
Je me dis que j'ai pas vu une Rillette, c'est pas grave, je les verrai plus tard certainement.
6km de chauffe à un bon rythme, je suis parti en fond de grille la faute à mon pote qui me dit "Laisse partir ces cons, sinon, ils vont me faire chier", il est rugbyman, ancien partenaire de jeu, ceci explique peut-être cela.
Je le lâche après 200m et je dois me remonter toute la file jusqu'au moment où je n'arrive plus à doubler, ça y est, maintenant, faut suivre le gusse.
Fin de l'échauffement, les côtes attaquent, marcher dans les raidillons et en profiter pour s'alimenter, repartir de plus belle au moindre replat, pousser dans les descentes pour ne pas les subir. Habitué aux crampes, je les crains et je bois le plus possible, du coup hélas, je ne pousse pas autant que possible, je perds du temps sans doute.
Arrive la dernière côte avant Saint Christo, et cette image du serpent qui monte haut, très haut, mais là, je suis en cannes, je la fais presque en totalité sur les pointes
On a commencé à doubler les randonneurs depuis un moment déjà, et je note qu'il y en a quand même 3, les seuls, qui marchent de front sur un chemin en faux-plat descendant, je suis à deux doigts de les enclosquer, "A la SaintéLyon, on a aussi un pourcentage de cons."
En haut de la côte, j'aperçois un village "C'est Saint Christo ?" "Oui" me répond un gusse. Putain, même pas mal aux cannes, je fonce, j'y serai peut-être en moins d'1h25...
Quasiment au sprint en bas du stade, un gars nous dit "Attention, 2 marches après le pont !" Et voilà que, non doté d'intelligence, je me bouffe la première, en fait il s'agissait de 2 rondins (Ah ! La faiblesse du vocabulaire ! ), et j'évite de planter mes ratiches dans le deuxième rondin... putain ! Ca m'énerve !
J'arrive au relai, dans cette ambiance assez surréaliste de gens qui s'appellent, alors, pas con, j'appelle. Et ça marche dis-donc, mon relayeur me réponds et se barre sans la puce et avec ma polaire sur le dos. Je lui crochète le pied, récupère ma polaire et lui attache la puce. 1h25 et 40". Contrat rempli.
J'aperçois Maya de loin puis Bilbo, je l'appelle, on se dit 2 mots et "A plus tard."
Plus tard, à la Doua, je reverrai Maya, Bilbo désemparé qui s'en veut (c'est pas grave quand même, tu n'y peux rien, c'est ainsi) mais surtout les visages des raiders, leur souffrance, tout ce qui suscite en moi ces 3 sentiments : admiration, incompréhension, culpabilité.
Et je dis chapeau les solos.

Messire

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Les cons ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.

putain les gars et les filles,
ils sont longs vos cr ...
mais c'est cool, à force, j'ai compris ce qu'est un CR !! (yeeeeesss)

merci pour vos exploits,
merci pour vos récits,
à plus,

kokoj

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the seventh day, god said : " and now, let's take some fucking fun !! "

Merci pour tous ces CR, c'est extra !

Et j'imagine chacun, et notamment le Coin-Coin dans son antre de La Voulte, avec une démarche de cow-boy (avec musique d'Ennio Morricone, regard d'acier et mouche qui vole autour... )

Buvez beaucoup et étirez-vous doucement...

Sympa le CR de Messire. Ca pas dû être facile de doubler, yen a qui sont pas cool en effet à 3 de front j'en ai vu plein, je me suis retenue pour le croche-patte. Enfin j'espère que j'en ai pas trop gêné, j'ai essayé de me coller sur la droite mais ya dès fois c'était juste et je me suis retrouvé 2 fois "hors piste" dans les ronces

C'est super chouette, c'est extra cool ...
C'est la danse des rilliettes qui après cette méga fete
marche comme des canards
et font coin coin ...

c'est un délire perso et je n'ais eu que ce refrain en tete après tout ces CR

j'fais pas encore coin coin, mais j'marche comme un canard le plus dur c'est entrer et sortir de sa voiture alors là tu regardes que personne t'espionnes, sinon c'est trop la honte

petite question, qu'est ce qui est plus dur selon vous:
La saintélyon en entier, ou bien un Triathlon longue distance ?

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Rillette un jour, Rillette toujours!!!

Je dirai la sainte lyon en entier selon les conditions météo, en 2002 coin coin peu en parler j'en ai vu qui était plus que raide à l'arrivée...

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Take care ...

la saintelyon sans probléme

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ne vas pas te cramer mon arthuro

fais toi la caisse progressivement
sinon ca va mal se finir
on te voit venir avec tes questions

sinon, toujours pas de CR pour totof
il a dû en chier sa mère

je file sur son site pour vérifier

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http://jujutrail.blogspot.fr

je cite "cette course sonne le glas de ma jeune carrière de trailer"
donc pas d'utmb

on va laisser passer la deception qd meme

sinon, il n'y aurait plus personne sur ironman avec des "plus jamais ca"

bonne récup maintenant

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http://jujutrail.blogspot.fr

Absolument aucune pensée derrière la tête

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Rillette un jour, Rillette toujours!!!

la sté lyon en entier. crois en mon expérience de trailer. Un ironman est plus facile et moins traumatisant que l'UTMB (tour du mont blanc).

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2017 : Ardéchoise (les sucs) , vaux en Velin, après, on verra.