Bon ben, ce fut
Neige Baston Piège dans le Bugey en ce qui nous concerne dimanche
. Mais pas facile non plus !
Neige comme le seul public qui nous attendait au sommet du Grand Colombier. Et un TriCastor qu’on a retrouvé frigorifié … quelle idée aussi de nous mettre 20mn dans le vue !
Baston parce qu’une sortie entre rilliettes sans tabasse, même à 3, c’est inconcevable. On a bien essayé de challenger le rongeur dans les cols… On n’a pas été totalement ridicule dans le Calvaire de Portes mais dès qu’on est tombé sur des pourcentages un peu sérieux, la colombe s’est envolée et nous sommes restés ridiCuloz au pied du col.
Piège comme le meilleur dénominatif de cette sortie
. En l’absence d’ADE, on a un peu cafouillé le parcours et rajouté quelques kms qui furent fatals à Rayzin Sec ...
Si vous passez un jour par Ambérieu en Bugey, vous trouverez une plaque commémorative sous un pont « Ici s’est fusillé Rayzin Sec, valeureux résistant du maquis du Bugey, victime de la remontée de la division Das Castor et des exactions cruelles d’une brigade polono-flamande »…
Incapables de retrouver la route qui menait au Calvaire de Portes, nous avons fait un léger détour et c’est Rayzin Sec qui s’est sacrifié pour porter la croix. Pâques pour l’un, plaque pour les autres, à chacun son Calvaire.
Menu chargé et relativement inattendu. J’avais commandé un Rayzin Sec bien frais et on m’en a servi un trop cuit, même totalement cramé …
Je pense que le Rayzin Sec a trop pris le Rom à la Chabotte, et c’est bien connu, le Rom, ça ramollit le Rayzin Sec…
Même les chiens n’en ont pas voulu, c’est vous dire si la viande était avariée (il arrive des trucs incroyables à Rayzin Sec dans le cols …
). Bon, on s’est consolé avec la femme du Boulanger et ce fut un grand moment de réconfort pagnolesque … Il faut dire que l’accueil de nos propres femmes à notre retour tardif fut aussi froid et tendu que la descente du Grand Colombier …
Grand moment rilliette que nous devons à notre pauvre ADE à qui nous avons bien pensé et aux autres rilliettes portées pâles qui nous ont bien manquées aussi
Vivement la prochaine
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2016 : j'ai perdu à la courte paille