01/04/2006Une pause... un battement, parmi ceux du cœur
posté à 18h03
Enfin quelques jours de repos, deux pour être exact, arrivants à point nommé après une longue période de soutien physique et psychique.
Voilà un petit bilan général de cette dernière (du 2 janvier au 31 mars):
=> Deux mois de foncier avec intensité longue (moyenne et dure) + un mois de VMA à
tout va (une séances dans chaque sport par semaine) et d'intensités hautes régulièrement
=> Un stage en altitude 11 jours - un cycle de force max (3 séances/semaine sur 3 semaines)
=> Un test VO²max - une prise de sang - une cure de fer - perte de 5kg (il faut dire que j'avais de la marge au 1er janvier...)
=> Moyenne horaire/semaine: 30h25 dont 1 jour de repos complet en tout
=> Une course de vélo sur 4 étapes - deux compétitions de course à pied (cross et sur route) - un aquathlon
D'ailleurs, malgré leur importance relative, toutes ces courses de préparations sont parfois difficiles à effectuer dans cet état d'épuisement. Résultat en conséquence !
Et voilà, ça y est! J'ai enfin pu placer une petite excuse justifiant mes exploits sur ces épreuves de début de saison 2006. Si quelqu'un en a une autre bonne, je suis preneur ;-).
On ne sait jamais, je vais peut être réussir à dénicher mon mental bien installé au fond de mes chaussettes, depuis mon dernier passage de ligne d’arrivée à plusieurs minutes de la tête. Aussi confortables soient-elles (tissu chaud et aéré dernière génération, climatisation, et je soupçonne d'ailleurs Adidas d'y avoir installé l'ADSL, un écran plasma, et même la TNT!), je vais profiter de cette courte récupération, pour aller de ce pas faire bouffer un peu d'acier à ce moral migrant!
Plus sérieusement, il faut savoir que dans tous les cas ces étapes vers l'objectif majeur d'une saison sont indispensables, et très efficace pour renouer avec certaines sensations de compétitions perdues pendant l'hiver (épingles à nourrice, odeur de Camphre et d'Arnica, réglages fins du matériel, ainsi que ce bon vieux stress sur la ligne de départ, mais aussi et surtout l'effort par lui même qui est supérieur à n'importe quel entraînement).
Par conséquent, cette période "hivernale" différente à chacun, est très importante pour la suite de la saison, même pour les mois les plus éloignés. Je suis donc très satisfait du travail accompli, qui est apparemment de plus en plus poussé chaque année.
Je vous quitte sur une phrase de Robert Lamoureux, qui sera le fil rouge de mon week-end, et qui raisonne je suis sûr en chaque vrai triathlète...
"La fatigue n'est pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit..."
Bye, Fred
_________________ Ahhh merdouille !! encore un blog à la con: www.bilbo-wheel.over-blog.com
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