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Cours de calcul... (Vend 21 avril 2006)

Si les bases de l'entraînement est une science, la programmation individuelle possède à mon avis une grande part d'individualisme et d'empirisme. Les règles de progressivité, de valeurs d'intensité, de volume horaire n'ont que peu de sens sur le terrain hors de l'échange d'informations constante entre les coachs (théorie, subjectif) et le triathlète (terrain, objectif). Et je parle bien ici de triathlon car la charge de travail est largement augmentable par le fait qu'il y ait 3 disciplines.
Dans la 1ère période de préparation communément appelée "préparation générale", il n'est pas nécessaire de compter. Il faut avaler les kilomètres, les longueurs et les coups de pédales sans trop compter, mais juste en surveillant certains indices de forme : pouls à l'effort, la motivation, la bonne (Ex : jambes lourdes...) et la mauvaise fatigue (Ex : perte d'entrain, ras le bol...). Si on peut rajouter une séance sans mettre en péril la journée du lendemain alors il faut la réaliser. D'autre part, il ne faut pas spécialement faire de la vitesse pour progresser en vitesse, travailler à VMA ou à PMA pour développer celles-ci, nager au seuil pour péter son temps au 1500m NL... Non je ne suis pas d'accord avec la théorie. Il y a plein d'exemples autour de vous qui contredise les lois de l'entrainement.
Mon cas personnel est un contre exemple. Tout l'hiver, j'ai dû nager souple et de manière technique sans intensité à cause d'un déplacement du sacrum. Pas de vélo. Pas plus de course à pied. En 2 mois et quelques jours, à grand renfort de 2 coachs : Pierre Pompili et Virgile Crambert, j'ai mis les bouchées doubles sans calculer. Impossible de perdre son temps à prendre sa journée de repos complète car je n'avais pas le temps. Dans les livres ce simple fait est déjà une aberration. Et pourtant ! Je n'ai jamais été aussi rapide dans l'eau et en course à pied. Que faut-il en penser ? Que je défie les lois de l'entrainement ? Que le travail des années passées paie enfin ? Mouai... Peut être bien que oui peut être bien que non !!!!
Cependant il ne faut pas faire ça toute l'année car les sujets les plus robustes pourraient flancher. C'est alors que l'on rentre dans la seconde période. Celle de préparation spécifique. Et là, il est hyper important de sortir toutes ses tables de calcul, d'arythmétique et de trigonométrie. Car le savoir-faire est exigeant. Chaque séance est en adéquation avec le niveau que l'on veut atteindre, l'état de fatigue et la période à laquelle on esten fonction du programme de compétition. Il n'est surtout pas question de faire n'importe quoi n'importe quand. Je suis rentré dans cette période après le duathlon de Grasse qui avait permi de poser un 1er bilan de la 1ère période et des lacunes à travailler. Il faut alors compter beaucoup plus sur ses sensations, parfois ne pas hésiter à remettre au lendemain ce qu'il est difficile de faire le jour même. La fraîcheur est très importante. Surtout que les courses vont se suivre et il est impossible de corriger de grosses carences avec la fatigue de celles-ci.
Voilà, dimanche c'est l'application de tout cela à Estoril au Portugal, 1ère manche de la coupe d'Europe 2006. Tout le monde va avoir les crocs et la start list est copieuse, la fédération présente donc il va falloir montrer le maillot !!!!

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Ahhh merdouille !! encore un blog à la con: www.bilbo-wheel.over-blog.com