Enregistré le: Mardi 06 Juillet 2004 9:01 Messages: 16168 Localisation: Égaré dans la vallée infernale
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Rappel pour ceux qui ne connaitraient pas encore la Rue des Blaireaux, quelques phrases mythiques par un triathlète cette fois :
Thierry, celui qui rit quand il fait du tri
Thierry ne semble pas toujours au mieux sur certaines épreuves. Mais lorsque les jambes ne suivent plus, le cerveau reste vivace en toutes circonstances. Témoins, ces deux épisodes (véridiques) survenus durant la saison 98 :
Triathlon de Dijon, course-à-pied, km 16. Il reste encore 5 km à couvrir pour rallier l'arrivée. Thierry et un compagnon d'infortune ferment la course sous un soleil brûlant. Tous deux marchent depuis plusieurs kilomètres et sont suivis d'un organisateur à VTT faisant office de voiture-balai. Soudain, l'officiel reçoit un message radio et, peu après, demande à nos deux randonneurs : "Au PC Course, ils demandent si vous pouvez courir maintenant parce qu'ils aimeraient bien rentrer chez eux !". Réponse de Thierry : "Bien sûr qu'on peut courir. On marche exprès depuis 5 km pour faire chier le monde !".
Triathlon de Nice, course-à-pied, km 16 (toujours au même endroit, mais il reste 14 km pour rallier l'arrivée !). Thierry se bat pour finir dans les délais mais soudain, un orage de grêle. N'écoutant que son courage, Thierry se réfugie sous le premier Abribus en compagnie d'une niçoise faisant ses courses et ayant quelques heures de vol à son actif. Afin de respecter une vieille tradition triathlètique, Thierry dépose une gerbe dans laquelle on peut reconnaître, pêle-mêle, les trois derniers ravitaillements et de vrais morceaux de petit-dèj. La dame, nullement offusquée, se renseigne alors pour comprendre ce qui peut pousser un homme à errer en short, au milieu de la route, avec une girafe ridicule sur le maillot, sous une pluie battante, un dimanche après-midi. Thierry lui explique que, malgré les apparences, il participe à une grande compétition internationale, qu'il s'entraîne 5 à 15 heures par semaine, et tout ça... La niçoise, impressionnée, lui demande alors : "mais vous avez un métier à coté ?". Thierry, interloqué ("elle est sérieuse ou elle se fout d'ma gueule ?"), rétorque alors : "mais madame, regardez dans quel état je suis ! Si je devais attendre après le triathlon pour bouffer...".
Heureusement, à chaque fois, Gilles était devant Thierry. On n'ose pas imaginer sa réaction à de telles questions !
_________________ 2015 : j'ai gagné le gros Lô
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