Vous auriez pensé un jour gagné Hawaii à 28 ans et vous frotter à l’élite mondiale des Ironmen et devenir le n°1 ?
Faris vit avec son pére et sa mère dans une maison sans faste à Moosach à 10kms au nord ouest de la vivante Munich où les touristes se pressent pour visiter la place Marienplatz, la célèbre brasserie Hofbrauhaus et la demeure –musée de Maximilien 1er.
Quant à Faris, la vie grouillante de cette ville si proche et a circulation rendue difficile par le flux des touristes ne lui pose aucun problème. Pour ses entraînements, il se dirige soit vers le nord pour ses longues sorties à vélo, soit vers le sud pour courir à pied dans les chemins des collines de la Bavière. N'allez pas imaginer Faris à la terrasse d’un café munichois, la réalité est tout autre.
Le champion du monde d'Ironman mène une vie relativement monastique Très discipliné, sa vie quotidienne se déroule pratiquement toujours de la même façon, il roule à vélo 4 heures le matin, une petite sieste après déjeuner, course à pied dans le milieu de l’après-midi et nage en piscine en début de soirée. Puis réponse à son courrier et aux Email concernant ses affaires puis c’est le sommeil réparateur.
Alors que Faris Al-Sultan est le troisième Allemand à gagner Hawaï,il est le premier musulman de l’histoire à le gagner et se sent bien « dans sa tête « en tant qu'homme multiculturel du monde. Son père Taleb ( ce qui signifie « l'étudiant, » précise Al Sultan) est né à Mossoul, en Irak dans la période relative de paix longtemps avant la violence d'après-Saddam d'aujourd'hui. Le père de Faris, alors étudiant en Irak, choisi parmi 20 étudiants pour ces essais en science et mathématiques,gagna une bourse pour étudier à une université à Munich. Et c’est là qu’il rencontra et épousa la mère de Faris et qu’ils décidèrent de vivre à Munich. Après 10 ans d'étude intense, le père de Faris obtint le plus haut diplôme en chimie, mais il gagna sa vie comme traducteur.
Faris a hérité de la perspicacité intellectuelle de son père, et avait entamé une maîtrise en histoire et culture à l'université de Ludwig Maxmilians à Munich., étudiant principalement l’empire Ottoman du 16éme siècle quand l'appel des sirènes du triathlon l’en détourna. Faris Al-Sultan se décrit en tant que musulman culturel, les racines de la famille l’ont profondément marqué.
Dans la salle de séjour il y a une photographie de Taleb assis dans une voiture avec un des grands princes saoudiens. Dans un coin de la salle de séjour est une conduite d'eau, appelée un hookah qui est un objet omniprésent de la culture arabe. Sur un autre côté de cette salle, on voit Faris lui-même, tel un prince portait le traditionnel kaffiyeh. Bien qu’il ait un contrat publicitaire avec de la bière Erdinger, il reste fidèle aux restrictions de Coran interdisant l’alcool: Erdinger étant une bière sans alcool.
Mais surtout, F.Al-Sultan est un citoyen du monde, un exemple de tolérance et de franchise, il critique courageusement les extrémistes violents, c’est un garçon qui pense que le sport a sa place et il met à profit toute sa réputation partout oû il va pour faire partager l’esprit de sportivité.
Etant optimiste par nature, mais cependant réaliste, il sait qu’il vit à 5kms où se déroula l’acte terroriste des jeux de Munich en 1972 et où 11 Israéliens, 1 policier Allemand et 5 terroristes furent tués suite à l’attaque d’un groupe palestinien. Il sait aussi que l’histoire Allemande traîne aussi des démons : Hitler et son anti-sémistisme et les camps. Même s’il est rigide sur ses positions, pour lui au-delà de tout cela, il faut malgré tout rassembler les peuples.
C’est un homme tolérant qui respecte les autres cultures, mais qui a des principes cependant quant au dopage.
Dans une interview le 5/09/2006, 34 ans après le massacre de 1972 Al-Sultan décrit ses valeurs, son ascension dans sport et ce qu’il a ressenti au moment où il est devenu champion du monde il y a juste un an.
Q/ votre vie après votre victoire à Hawaï?
FAS : À ce moment là, chaque journal, chaque station de radio, les télévisions voulaient des interviews avant que je quitte le sol des Etats Unis. Je me devais à eux, car les sponsors ont voulu que je fasse quelques courses et que j’assiste à quelques événements. Alors j’ai promis à quelques amis que je le ferais. Avant, vous vous rendiez sur les courses, vous la faisiez et vous rentriez à la maison. Désormais, tout le monde veut que vous vous y rendiez quelques jours plus tôt pour vérifier le parcours, signer quelques autographes et rencontrer les médias.
Idéalement, je voudrais pouvoir interrompre mon entraînement, aller quelque part dans un coin agréable comme l’Italie o% je pourrais aller dans les montagnes et vivre « pépère » sans penser à rien. Mais c’est impossible cette année. Mais je ne vis pas une vie de pop star, je vis toujours normalement.
Faris n'a pas eu de grande victoire en 2006 comme en 2005 : belle victoire en Arizona en 2005 ou celles de Ste Croix et Roth en 2004.
Au lieu de cela, il s'est contenté d’une cinquième place avec un marathon en 3H04 en Afrique du Sud, juste six minutes derrière le gagnant, Reynard Tissink, à Roth, où Chris McCormack le rattrapa et où il prit la seconde place.
Q :Suivez-vous le chemin de Dave Scott, qui ne s'est pas inquiété de savoir comment il allait faire sur Hawaï ?
FAS:Elle est comme Dave Scott d'une certaine manière, ouais. Dans mes plus petites courses, ce n'est pas difficile de savoir car vous savez que les autres coureurs n’ont pas le MËME potentiel que vous, mais sur de grandes courses, vous affrontez des gars de votre propre calibre. Des Pros, très forts, très doués. Alors évidemment c’est tout autre chose Au temps de Scott et de Allen, les courses importantes étaient Hawaii et peut-être Nice. Maintenant nomnbre d’épreuves sont importantes et vous apportent le prestige : Francfort, Roth.
Ceci élève notre sport, mais cela peut aussi vous détourner et vous distraire de la préparation pour Hawaii.
Q: Pourriez-vous être distrait comme votre compatriote qui a tenu les premiers rôles Lothar Leder ?
FAS : Lothar a eu quelques années où il a eu la possibilité de gagner Hawaï. Mais le problème pour Lothar était que Hawaï était en fin de saison. Et il courait beaucoup trop avant. Lothar était toujours complètement mort quand il arrivait à Hawaï quatre jours Avant la course et il n'était jamais à 100 pour 100 de sa forme. Je pense qu'il a toujours eu peur de tout miser sur Hawaii. L'opposé complet d'Allen et de Scott, qui ont toujours dit (d'Hawaï) « ceci est la course. »
Le monde extérieur
Q: vous êtes le troisième Allemand à gagner Hawaïi, mais le premier musulman. La communauté musulmane vous a-t-elle encensé après votre victoire ?
FAS : « J'ai rencontré le président de la communauté musulmane allemande et il m'a invité à une conférence à Berlin. Ce fut la seule invitation officielle. Et quelques arabes en Allemagne et aux États-Unis m’ont félicité. Mais la communauté musulmane n’a pas de personnel d'église. Nous n'avons pas de pape. Nous n'avons pas de prêtres. Et malheureusement beaucoup d'extrémistes emploient l'Islam pour leurs propres buts. Ils emploient la religion pour pousser à l’extrémisme mais la plupart des musulmans sont des modérés, vous savez. Et ceux là sont trop peu entendus.
Q :Qu’est-ce qu’être un musulman signifie pour vous ?
FLB : Etre un musulman ne signifie rien d’autre que : Se marier. Avoir un travail. Prendre soin de famille. C'est çà la base.
Q :Qu'est-ce qui vous a poussé dans le sport ?
FAS : J'ai vu la force de Thomas Hellriegel quand il a fini second derrière Allen (en 1995) et j'ai fait mon premier triathlon en 1996. À ce moment-là je nageais le 1500 mètres et je n'étais pas très bon. Alors j'ai essayé la natation sur grande distance à fond. J'ai fait des courses de 25kms quand j'avais 18 ans. Mais l’entraînement était si stupide, que je ne pouvais m’astreindre à faire 15 Kms par jour en piscine, c’est comme çà que j’ai couru mon 1er triathlon. Cà s’est bien passé et je me suis dit « c’est çà mon truc ». Mon deuxième triathlon fût Lanzarote en 1997. Je n'ai pas simplement voulu faire le triathlon. J'ai voulu être un Ironman.
Q : Vous ne deviez pas être bien préparé?
FAS: En fait, si. J'ai fait 10H33 et je me classaiS 66éme,la course n’était pas trop dure et mon classement pas si mauvais pour un premier ironman à 19 ans non ? L’ancien parcours n'était pas terrible,il faisait très chaud et il y avait peu de spectateurs.
Q : Comment vous êtes-vous senti après ?
FAS : J'étais très malheureux parce que j'ai couru 3h39. J'avais couru un marathon en 2:h50 environ avant. Mais j’étais convaincu que je pouvais fairebeaucoup mieux.
Q :Qu’est ce qui vous faisait penser cela ?
FAS : J'ai toujours su que je pourrais courir plus rapidement. Mais Le vélo était un gros problème. J'ai rencontré Peter Reid au lavage de vélo le jour après qu'il ait gagné son premier Ironman .Je lui ai demandé comment il s’entraînait en vélo.Il m’a dit, il faut « être patient avec le vélo. » Bien, BIEN. Si tu le dis. Cela m’a pris des années, et je suis devenu de plus en plus bon
Q :Avez-vous essayé de suivre la façon dont s’entraîner Reid ?
FAS: Il s’est beaucoup sacrifié. Il s’est souvent entraîné tel un ermite. J’ai essayé une fois sa méthode.Je suis parti dans le désert aux Emirats Arabes Unis en 99 pendant huit semaines. Et j’ai cru devenir fou. J'étais tout seul presque tout le temps et la seule chose que je faisais c’était courir et marcher.Je ne parlais pratiquement à personne. Pendant ces longs entraînements, la seule personne à qui vous pouvez parler c’est vous, alors les pensées tournent dans votre tête et hou la la, çà n’est pas sain !
Q : En 1998, vous étiez toujours un outsider dans le triathlon allemand tandis que Zack, Hellriegel et Leder étaient des stars ?
FAS: Cette année, j'ai rencontré Jurgen Sesner, qui commençait à faire des affaires dans le triathlon. Maintenant, il y a un bon nombre de gens qui disent de moi « ouais ! Ce type ! Je savais qu’il serait quelqu'un ! » Mais Jurgen était le seul qui m'ayant vu a su tout de suite que je serai un bon. Nous nous sommes revus sur plusieurs autres courses et j'ai su à la façon dont il me parlait qu'il a cru tout de suite en moi.
En 2001, Jürgen Sesner a formé une équipe de triathlon appelée Korpus, qui comprenait Thomas Hellriegel, Markus Forster, Stefan Holzner et moi. C'était la première fois que j'ai eu des sponsors vous savez ? Le meilleur de cela fut que je pus m’entraîner avec eux et qu’à leur contact, j’appris énormément .Mon premier stage d’entraînement se passa à Majorque. C’était passionnant. Nous fîmes une sortie vélo ,Thomas dans la portion très dure 14 Kms de montée, poussa à fond, Markus et Stéfan lâchèrent les premiers, moi je tins 6 à 7 Kms supplémentaires et je fus lâché dans la dernière pente.Quel souvenir !
Faris Al-Sultan est allé à Hawaï en 99 et se classa 54 éme au scrash et 3éme dans sa catégorie d'âge en un temps de 9h17. En 2000, il a gagné sa première grande course, le championnat allemand longue distance. En 2001, il a eu jusqu’à 10 minutes d’avance à l’Ironman du Brésil jusqu'à ce qu'il craque au 160éme kilomètres. Alors le gagnant,un certain Eduardo Sturla l'a rattrapé, mais Faris Al-Sultan a tenu bon et a résisté au retour de Ken Glah, s’est classé 2éme et pris son slot pour Hawaï .Cette année, il pris la 27ème place. Après une année 2002 tranquille, il était plus fort et fit le premier temps en course à pied.
La percée de FARIS
FAS : Le printemps 2003, j'ai fait le championnat du monde longue distance ITU à Ibiza. J’étais en compagnie de l’Espagnol llanos d’Eneko, qui gagne ce jour, et nous avions une grande avance, quand j'ai crevé. Quand je fixais la roue, ma cassette arrière a volé sur la route et les morceaux se sont éparpillés sur la route. C'était vraiment triste parce que j’étais très bien. Plus tard, je suis allé à l’Ironman du Canada et j’ai raté mon vol, ensuite ce sont mes bagages qui sont arrivés en retard. Deux jours avant la course je décidais de faire le parcours vélo en entier aussi, j’arrivais fatigué le jour de la course .R.Tissink gagna cette année là, je finis 4éme et empochait ma qualif pour Hawaii. Cette année à Kona, j’étais en tête de la course quand le groupe avec T.hellriegel à sa tête me rattrapa au mépris du règlement. J’ai mené toute la course. Je suis resté avec le groupe jusqu’à ce qu’il me lâche dans le tour 2 à pied après 3 kms. J’étais alors 13éme, j’ai rattrapé quelques gars pour fini 7éme.
Q: Comment cette place a impacté votre carrière?
FAS : J'ai obtenu un nouveau sponsor : Erdinger, une bière sans alcool. C'était énorme pour moi.
Q : En 2004 à Hawaii,vous terminez 3éme derrière Normann Stadler, après avoir pris la 2éme place à Roth derrière Chris McCormack et descendant vous aussi sous les 8 heures. Expliquez comment cela a augmenté votre confiance en vous.
FAS : Finir 2éme à Roth était fantastique, je me sentais enfin appartenir au groupe des Ironmen . Ensuite , j’ai fait cette année-là un grand Hawaii, j’étais un peu déçu quand Peter Reid m’a rattrapé à 32 Kms de l’arrivée, je sortais d’Energy Lab et il me rejoint , je n’ai rien pu faire, .après l’arrivée, il me demanda comment j’avais terminé.
Q : Pourquoi êtes-vous devenustellement plus fort en 2005 ?
FAS: Je ne pense pas que j'étais tellement plus fort. Mais certainement, j’ai résisté à la chaleur mieux que les autres. Une partie relève de sa génétique, vous pouvez faire face à elle ou pas. L'autre partie est votre approche mentale. Vous pouvez décider que vous aimez la chaleur. Cela facilite beaucoup.
Q : Comment avez-vous abordé vos courses en 2005 et comment cela s’est passé ?
FAS : En juin, je me suis blessé au genou en tombant sur une course en Allemagne, mais cela n’a pas déchiré les ligaments cruciaux et j’en remercie Dieu. Mon physiothérapeute et moi avons travaillé dur, mais c’était impossible de récupérer assez rapidement pour courir à Roth deux semaines plus tard. J’ai donc coupé 3 semaines pour pouvoir refaire du vélo, cela a pris un peu plus de temps pour la course à pied .Mais pour le jour « j », tout allait bien.
Q: Ironiquement, ces dommages et le repos furent peut-être la meilleure chose pour vous ?
FAS : Certains disent cela. Mais on ne saura jamais. En fin de compte, c’est le résultat qui compte. J'ai gagné Hawaï.
Q : A Hawaï 2005, vous avez pris la tête à 10kms avant la ligne d’arrivée. Aucun souci à ce moment là ?
FAS : Aucun souci, vous plaisantez ! Quand tu sais qu’un Peter Reid est derrière toi à 2m40s, que 2m40s ne représentent pas grand-chose pour lui et que tu es à peu prés certain qu’il va refaire ce retard, tu n’es pas rassuré. Mais ce jour là, j’ai couru sur Palatni très fort, et mon avance grandit .Puis au point appelé Queen K, je me suis rendu compte que je ne courais plus aussi vite.
(Faris courut le marathon en 2h 54m05m contre 2h:55m59s de Reid et 2h:50m13s de Cameron Brown qui a doublé Reid plus tard pour la 2éme place à 5m19s derrière Farid.)
FAS : Mais je courais toujours BIEN. Mais je savais que si je courais ce marathon en trois heures, je ne gagnerais pas Hawaii.
Q : Si vous aviez couru ce jour là en 3 heures, vous auriez perdu Hawaii pour 10 secondes.
FAS : C’est exact .Vous êtes parmi les meilleurs car il l n'y a pas beaucoup de gars qui peuvent courir un marathon en 2h: 50m sous cette chaleur. Le danger était que je pouvais avoir une défaillance. . Quand je suis sorti d’Energy Lab, tout allait BIEN. J'ai eu jusqu’à 5 minutes d’avance. Mais je sais que 5 minutes ce n’est pas grand-chose si le moindre ennui arrive. Si vous vous arrêtez une fois sur le bord de la route, ç’en est fini. Aussi, j’avais peur, les Athlètes qui passaient prés de moi quand je sortis d’Energy Lab me disaient : « Allez, va au bout » Et plus je m’approchais de Kona, de l’arrivée, les gens m’applaudissaient, m’encourageaient. Alors un compatriote allemand me cria » Faris l’argent est pour toi » .Et ce fut le seul moment de la journée où j’ai vraiment pansé à cette prime.
Q : Q' avez –vous ressenti en franchissant la ligne d’arrivée?
FAS : J’étais heureux, immensément heureux On me pose souvent la question lors d’interview, et je réponds toujours la même chose, je ne me rappelle pas trés bien de la fin elle-même, je ne saurais dire pourquoi car j’étais dans une sorte de brouillard, c’était irréel, à peine croyable. Je me rappelle seulement quelques séquences de la cérémonie des récompenses. Mais je n'ai aucune idée de ce que j'ai dit réellement dans mon discours.
Q :Que ressentez-vous au sujet du contrôle positif récent de Jürgen Zack ?
FAS : Il m'a appelé avant la course à Francfort, (qui était programmée pour être son dernier Ironman à l'âge de 40 ans) et il m’a dit « je me suis blessé. Je ne sais pas si je pourrais courir » et puis après la course il m'a appelé et il s’est excusé pour avoir menti. Il a dit qu'il ne pouvait pas dire la vérité à ce moment-là. Naturellement, j'ai appris après et j’étais très triste. Vous savez, même s’il ne le faisait pas dans le but de se doper, il fallait être vraiment stupide pour prendre des compléments alimentaires achetés en supermarchés. C’est mauvais pour le sport et plus particulièrement pour les triathlètes allemands. Nous sommes contrôlés très souvent, Dieu merci. Mais l’affaire Nina Kraft, c’est dur pour nos employeurs et sponsors et c’est très regrettable. J’ai su qu’il cherchait des mots de soutien, Mais je lui ai dit « Jürgen, c’est de ta faute » Ils te crucifieront, tout ce que tu pourras dire ne sera pas cru, le public a entendu tellement de balivernes en terme d’excuses, du genre : c’était pour ma mère, ou pour mon chien ou pour quelqu’un d’autre » Il ne veut plus entendre cela. Il préfère voir et entendre ce qu’à fait Nina Kraft : elle a dit : « oui, je l’ai fait »
Q: Alors qu’est-ce qui doit être fait pour enrayer cela ?
FAS : Je veux que les médecins qui vendent ces substances soient passibles de peine de prison. et ensuite être radiés à vie. Les organismes nationaux et internationaux doivent démasquer « cette mafia » qui est derrière tout cela. Les médecins se foutent des athlètes qui sont suspendus pendant 2 ou 4 ans car eux ne sont nullement inquiétés, ils auront d’autres clients. Je n’aime pas quand un athlète ne dit pas d’où il détient la substance, N.Kraft a refusé de dire qui lui a fourni l’EPO. Vous devriez faire de la prison jusqu’à ce que vous avouiez, votre vie entière s’il le faut.
Q : Seriez vous graduel dans les sanctions ?
FAS : Oui. Beaucoup d'athlètes dans les sports sont très jeunes. Peut-être ont fait ils une erreur. Je dirais, deux ans pour une première fois. Si vous vous faites attraper une deuxième fois, nous ne voulons plus vous voir. Rentrez chez vous .Mais dans le sport, je pense qu’il y a peu de gens dont je sois sûr à 100% qu’ils n’aient jamais rien pris. Sauf une, Natasha Badmann .Elle est à un autre niveau, elle travaille très dur.
Source:.insidetri
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