Jacques de Ceaurriz, le directeur du Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD), a évoqué une possible "connexion" entre les attaques dont est victime le laboratoire de Châtenay-Malabry et l'affaire Floyd Landis, en cours d'instruction.
Le cycliste américain a été contrôlé positif à la testostérone pendant le Tour de France 2006, qu'il a remporté, et les analyses qui l'ont confondu ont été effectuées au LNDD.
Depuis, le laboratoire a été victime d'un piratage informatique et la presse a révélé l'existence d'une erreur de numérotation de l'échantillon de Landis dans l'un des documents émis par le LNDD.
"Concernant l'erreur, il y a le fait : une coquille complètement mineure dans un dossier analytique, qui ne porte pas sur le procès verbal de contrôle ou le certificat d'analyse.
"C'est un document récapitulatif de résultat, à l'intérieur du dossier analytique, et qui ne compromet en aucun cas les résultats", a expliqué à Reuters Jacques de Ceaurriz.
"Il y a aussi eu un piratage et une plainte déposée. Dans les deux cas le laboratoire est complètement transparent. Il y a peut-être une connexion avec l'affaire Floyd Landis", a-t-il poursuivi.
"Ce qui nous le fait penser, c'est que ces événements sont à peu près synchrones, d'autant qu'il doit tenir une conférence de presse, demain".
Les conseillers de Floyd Landis ont annoncé que l'Américain, qui continue de nier s'être dopé, tiendrait une conférence de presse vendredi.
De nouveaux éléments pour la défense y seront présentés, a annoncé Michael Henson, porte-parole du cycliste.
Et voila ça continu les mecs ils sont prêt a défendre leur image jusqu’au bout mais rien a foutre de l’image qu’il véhicule de leur sport c’est vraiment AFFLIGEANT