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Toujours marrants ces cyclistes
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Auteur:  Rik Rak [ Dimanche 24 Juin 2007 20:26 ]
Sujet du message:  Toujours marrants ces cyclistes

Et ils sont vénères... et menacent de demander des dommages et intérêts en cas d'exclusion du Tour... :mdrire:


'tain je réécoute Janis Joplin... Elle n'avait pas vraiment le profil pour faire du triathlon... mais ce que c'est bon..... 8-)



Les coureurs italiens et espagnols s'insurgent contre la charte de l'UCI
LE MONDE | 23.06.07 | 14h04

Plusieurs associations de coureurs professionnels s'opposent à la nouvelle charte antidopage de l'Union cycliste internationale (UCI). Dans un communiqué diffusé vendredi 22 juin, l'association représentant les coureurs italiens (ACCPI) a dénoncé des "règles peu claires", des "décisions unilatérales" et une "criminalisation des coureurs".

Mardi 19 juin, le président de l'UCI, Pat McQuaid avait demandé aux coureurs de s'engager par écrit, avant le départ du Tour de France, à tenir leur ADN à disposition de la justice espagnole pour qu'il puisse être comparé avec les poches de sang saisies dans le cadre de l'affaire Puerto et à verser le montant de leur salaire 2007 en cas de violation des règles antidopage.

"Le dernier projet antidopage présenté par l'UCI accroît la pression sur les coureurs, la composante la moins protégée du cyclisme, sans que les demandes des associations de coureurs soient un minimum prises en considération, déplore l'ACCPI. En cas de dopage, aucune responsabilité n'est reconnue à l'équipe du coureur, pas plus qu'à son manager. Et c'est le seul coureur qui doit payer, en termes disciplinaires mais également économiques, le fait d'avoir éventuellement cédé à la tentation."

"L'UCI semble totalement ignorer ce qui est arrivé par le passé et qui est encore confirmé aujourd'hui par certaines enquêtes : il est arrivé que ce soit les équipes qui imposent aux coureurs le dopage. Seulement, selon l'UCI, c'est toujours et seulement le coureur qui doit payer...", regrette l'association.

"AUCUNE VALEUR LÉGALE"

En Espagne, l'association représentative des coureurs professionnels menace de son côté d'attaquer l'UCI ou le Tour de France si les coureurs n'ayant pas signé la charte étaient interdits de participation à la Grande Boucle. Le patron du Tour, Christian Prudhomme, a en effet déclaré qu'il n'accepterait pas les coureurs non signataires au départ à Londres le 7 juillet.

"Si l'on empêche (de participer au Tour) les coureurs qui n'ont pas signé cette charte, qui n'a aucune valeur légale, nous attaquerons ceux qui auront pris la décision, c'est-à-dire l'UCI ou les organisateurs du Tour de France, afin d'obtenir des dommages et intérêts pour les coureurs", a déclaré à l'AFP, vendredi, le président de l'association des coureurs professionnels espagnols, José Gomez.

Le coureur espagnol de Discovery Channel Egoi Martinez a annoncé qu'il ne signerait pas, même s'il devait être privé de Tour. "Je suis favorable à tous les contrôles nécessaires, mais le document de l'UCI me paraît excessif. Il y a des choses qui, par dignité, ne sont pas acceptables, et l'amende d'une année de salaire me paraît inadmissible", a déclaré le coureur au quotidien Diario de Navarra.

L'association internationale CPA (Cyclistes professionnels associés) a pour sa part regretté de ne pas avoir été prévenue du choix des coureurs (le Français Sandy Casar, de la Française des jeux, et le Britannique Mark Cavendish, de T-Mobile) qui ont paraphé, mardi, le document devant la presse, mais note que "nombre de coureurs ont accueilli cette initiative très positivement du fait qu'ils veulent démontrer, et cela depuis longtemps, que leur conduite est irréprochable et qu'ils n'ont rien à cacher quant à leurs résultats sportifs". Samedi 23 juin, seuls 20 coureurs avaient signé la charte. Par "principe d'égalité", l'association estime également "nécessaire l'établissement d'un code éthique appliqué aux organisateurs".

Par ailleurs, l'UCI a annoncé qu'elle menait actuellement une série de contrôles inopinés sur des coureurs de premier rang. Lors des dix semaines précédant le départ du Tour, 160 contrôles devraient ainsi être pratiqués. La responsable antidopage de l'UCI, Ann Gripper, a fait savoir à l'AFP que certains contrôles s'étaient révélés "non négatifs" et que leurs résultats pourraient être connus avant le départ de la Grande Boucle.

Dans le collimateur de l'UCI figure notamment Alexandre Vinokourov. Grand favori du Tour, le Kazakh de la formation Astana a fait savoir qu'il signerait la charte de l'UCI.

Stéphane Mandard
Article paru dans l'édition du 24.06.07.

Auteur:  Rik Rak [ Lundi 25 Juin 2007 9:26 ]
Sujet du message: 

:wink:

Auteur:  Rik Rak [ Lundi 02 Juillet 2007 19:37 ]
Sujet du message: 

SUITE DU FEUILLETON........... :lol:



De nouvelles révélations ébranlent le cyclisme

LE MONDE | 02.07.07 | 16h21


Quelques jours avant le début du tour de France, qui s'élance de Londres le 7 juillet, et un mois après la cascade d'aveux de quelques anciens coureurs de Telekom, le cycliste allemand Jörg Jaksche a livré à son tour un témoignage spectaculaire sur les pratiques de dopage qui ont cours, selon lui, dans le cyclisme professionnel.


ENCADRE
Vinokourov s'explique sur ses liens avec le docteur Ferrari
Le Kazakh Alexandre Vinokourov, l'un des grands favoris du Tour de France, s'est expliqué sur sa collaboration avec le médecin italien Michele Ferrari en la limitant à la préparation physique et en excluant tout dopage. "Michele Ferrari est un préparateur physique mais pas mon médecin, a déclaré Vinokourov au journal L'Equipe dans son édition de samedi 30 juin. J'ai seulement écouté des gens, comme Mario Cipollini, qui en disaient le plus grand bien. (Lance) Armstrong aussi travaillait avec lui. Je ne voulais pas me priver de cette expérience, je l'ai contacté." Le préparateur italien, à la réputation sulfureuse, a été condamné en première instance en 2004 pour fraude sportive et exercice abusif de la profession de pharmacien avant d'obtenir un jugement en appel favorable au printemps 2006.



Dans un long entretien paru lundi 2 juillet dans le magazine Der Spiegel, le coureur âgé de 30 ans, ancien de l'équipe Telekom (devenue T-Mobile), actuellement sous contrat avec l'équipe italo-russe Tinkoff, reconnaît avoir pris depuis 1997 des produits dopants, notamment de l'EPO et de l'hormone de croissance. Il reconnaît également avoir été en 2005 et 2006 le client du médecin espagnol Eufemiano Fuentes, cerveau présumé d'un vaste réseau de dopage sanguin démantelé en mai 2006. Plus de 50 coureurs professionnels, dont Jan Ullrich, qui nie tout dopage, sont soupçonnés d'avoir été approvisionnés par le médecin espagnol.

Le coureur allemand, vainqueur de Paris-Nice en 2004, brosse avec précision le fonctionnement de ce système, notamment à partir de son expérience au sein de l'équipe italienne Polti (1997, 1998), de Telekom (1999, 2000), puis de l'équipe espagnole ONCE (de 2001 à 2003). De nombreuses anecdotes jalonnent son récit, à commencer par celle du Tour de France 1998, où il raconte comment son équipe avait dissimulé 10 000 ampoules d'EPO dans le double-fond d'un aspirateur - l'objet promu par l'équipe Polti. :mdrire: :mdrire: (c'est Virenque qui était aussi chez Polti, après Festina... :gratte: mais quelle année ?)

Tout au long de l'entretien, plusieurs noms sont cités, soit parce qu'ils étaient au courant du système, soit parce qu'ils y ont activement pris part. Tous démentent ces informations, à l'image de Jens Voigt, coureur chez CSC, de Walter Godefroot, l'ancien manager de l'équipe Telekom et actuel directeur sportif chez Astana, de Gianluigi Stanga, l'ancien chef d'équipe de Polti - aujourd'hui chez Milram - ou du favori du Tour de France, Alexandre Vinokourov.

De leur côté, les fédérations sportives allemandes ont salué la confession du cycliste : "Cela arrive tard, mais après tout on a besoin de personnes qui brisent le silence sur des structures en partie mafieuses pour avoir le problème en main", a souligné Rudolf Scharping, le président de la Fédération des cyclistes allemands (BDR). Même son de cloche auprès du président de la Fédération sportive olympique allemande (DOSB), Thomas Bach : "Si Jaksche se met à disposition comme témoin principal, nous voulons bien l'utiliser."

Ce nouvel aveu risque de dégrader un peu plus l'image du cyclisme professionnel. Les deux chaînes allemandes de télévision publique ZDF et ARD, qui consacrent ensemble 90 heures au Tour de France, avaient menacé d'interrompre la retransmission de l'événement si des scandales survenaient pendant la course. De plus, ARD s'est séparée d'un commentateur considéré comme trop proche de Jan Ullrich. Autre retombée, un désintérêt croissant du public allemand pour ce sport. Un sondage publié la semaine dernière montre que seules 23 % des personnes interrogées s'intéressent aux performances des cyclistes professionnels.

Les conséquences se font également sentir chez les sponsors. Après Wiesenhoff, qui avait annoncé qu'il mettait fin à son engagement dans le cyclisme au mois de mai, Adidas, qui équipe les coureurs T-Mobile, n'exclut pas de sauter le pas. Et T-Mobile a décidé de réduire sa présence publicitaire pendant le Tour.

Sur le plan politique, le débat autour d'une législation plus sévère à l'égard du dopage se poursuit. Pour l'instant, la loi se contente d'interdire de manière générale la prescription et l'application de médicaments comme produits dopants dans le sport. Un projet de loi prévoit de sanctionner à l'avenir la possession de produits dopants. Pour de nombreux experts et députés, ce dispositif ne va pas assez loin. Le ministre de l'intérieur, Wolfgang Schäuble (CDU), a néanmoins refusé de durcir le texte. Par ailleurs, la ville de Stuttgart n'exclut pas d'annuler les championnats du monde sur route, qui doivent avoir lieu en septembre.

Selon la Süddeutsche Zeitung, la question qui se pose désormais est de savoir "qui doit, qui peut encore prendre part au Tour de France ?". A la lumière des déclarations de Jörg Jaksche, le Tour de France "risque bien de devenir définitivement une farce, une compétition que plus personne ne prend au sérieux", conclut le quotidien bavarois.

Cécile Calla

Auteur:  Rom [ Lundi 02 Juillet 2007 21:23 ]
Sujet du message: 

Quand tu penses que j'ai réalisé hier ou avt-hier en regardant france 2 qu'il n'y avait pas de vainqueur du tour 2006...parce que "le premier s'est dopé et le deuxième s'est dopé aussi"...finalement, c'est peut être ça la solution, transformer le tour de France en course cyclotouriste, sans vainqueur à la fin.... :?

Auteur:  Ralentissor [ Lundi 02 Juillet 2007 22:06 ]
Sujet du message: 

Rom a écrit:
Quand tu penses que j'ai réalisé hier ou avt-hier en regardant france 2 qu'il n'y avait pas de vainqueur du tour 2006...parce que "le premier s'est dopé et le deuxième s'est dopé aussi"...


Et encore, c'est pas le pire : en 1996, à priori, c'est le 5ème qui gagne :
1er riis (telekom)
2e ulrich (telekom)
3e virenque (festina)
4e dufaux (festina)
5e LUTTENBERGER

... et c'est du kif kif les années suivantes !!!

http://www.memoire-du-cyclisme.net/

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