Enregistré le: Mardi 06 Juillet 2004 9:01 Messages: 16168 Localisation: Égaré dans la vallée infernale
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L'ARDÉCHOISE Un Privadois dans la course en vélo électrique
Pas compétiteur pour un sou, Frédéric Mirabel-Chambaud a pourtant décidé de s'engager dans l'Ardéchoise 2008. De façon décalée. Au guidon d'un vélo électrique. C'est une première. Alors que depuis de longues semaines, voire même des mois, cuissard et cales-pieds affûtés, de nombreux participants préparent l'événement en gravissant des cols suant sur l'asphalte, le Privadois prépare l'épreuve flânant sur les petites routes autour de la préfecture ardéchoise. « J'ai découvert le vélo électrifié il y a quelques années. Je préfère le terme "vélo électrifié" : il me paraît plus juste. C'est une autre façon de faire du vélo. Pas concurrentielle avec le vélo traditionnel. Juste différente. Et puis faire du vélo sur nos routes ardéchoises, c'est forcément souffrir le nez dans le guidon. Difficile dans ces conditions d'apprécier nos beaux paysages ». On l'a compris, Frédéric n'est pas un fondu de sport. « Si chacune des démarches est louable, je suis plus attiré par de jolies balades que par la performance sportive. Et le vélo électrifié permet d'aller deux fois plus loin et donc de voir deux fois plus de paysages ».
"Même les vélos de nos grands-mères peuvent être électrifiés " Mais pourquoi cet engagement dans l'Ardéchoise ? Par esprit de contradiction ? « Non, pas du tout. Je veux modestement être l'ambassadeur du vélo électrifié. Je ne suis pas un écolo pur et dur mais ce type de vélo est dans l'air du temps ». Et dans une épreuve comme l'Ardéchoise où le vélo est roi, c'est aussi une forme de clin d'oeil. L'Ardéchois ne cache pas prendre un certain plaisir à doubler les cyclistes en plein effort et de regarder leurs réactions. « Après l'effet de surprise, ils sont très intéressés par mon vélo. D'ailleurs, je les invite volontiers à enfourcher ma machine ».
" Il faut fournir des efforts : sans pédaler, mon vélo n'avance pas " Samedi, Frédéric Mirabel-Chambaud effectuera le circuit "Les Boutières". « Je ne pouvais m'engager que sur un parcours non-chronométré ». Mais attention, son vélo électrifié n'est pas une mobylette. « Il faut fournir des efforts : sans pédaler, le vélo n'avance pas. Et contrairement aux idées reçues, la batterie ne se recharge pas dans la descente. Pour effectuer les 66 km de l'Ardéchoise, j'utiliserai deux batteries ». Et l'Ardéchois d'expliquer : « Il existe différents types de vélos électrifiés. Des vélos "clés en main" et des vélos traditionnels que l'on électrise. Vous pouvez très bien mettre un système électrique au vélo de votre grand-mère ou un VTT ». Coiffé d'un canotier et vêtu d'une chemise blanche en guise de maillot, samedi, Frédéric ne devrait pas passer inaperçu...
REPÈRES CARACTÉRISTIQUES Le vélo de Frédéric Mirabel-Chambaud est un modèle américain "Townie". Pesant moins de 15 kg et acheté à Tournon chez R Plus électra bicycle France, ce vélo de ville a été "électrisé" par la petite société "Vélectris" basée à Aix-en-Provence. Le système a été installé dans le moyeu de la roue avant. Ce vélo possédant huit vitesses est alimenté par une batterie de 42 volts dont l'autonomie est de 55 kg. SUR LE 66 KM Engagé sur les Boutières -parcours de 66 km non-chronométré- Frédéric Mirabel-Chambaud a effectué dernièrement le parcours à vide en 2h 40 à une moyenne de 25 km/heure et une consommation de 0,16 volt au km. Par sécurité, le cycliste privadois utilisera deux batteries.
_________________ 2015 : j'ai gagné le gros Lô
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