Salut à tous. Voici le CR d'un revenant......
J'arrive donc jeudi matin à l'Alpes après de longues hésitations sur ma présence au départ ou non. Je suis arrivé sans avoir nagé depuis 1 mois 1/2, pas de vélo non plus (merci l'armée ! pour ceux qui n'ont pas suivi, je suis réserviste dans l'armée et étais en période tout le mois de juillet). Bref, à part le course à pieds, je ne suis pas prêt de chez pas prêt.
Je me dis, "vas-y Philippe, il devrait faire beau, tu risque de le regretter si tu n'y vas pas !!!!!!!!!!! En effet, je n'ai pas regretté "
Je me retrouve dans une eau à 15°C, un peu froide la reprise
Et là, le top départ...j'ai compris que le départ avait été donné par les deux baffes prises par ceux de derrière.
Je sors de l'eau je ne sais comment, je n'ai plus de sensation au niveau des pieds mais je coure quand même jusqu'au vélo. Là VB m'encourage, merci VB, ça m'a aidé à garder mon calme pour réussir à fermer ce p....
de sac plastique dans lequel il fallait mettre nos affaires !
Et me voilà parti sur le vélo (déjà loin dans le classement....) mais bon, je ne visais pas d'exploit vue ma prépa.
Je roule bien jusqu'au 1er mur de l'ascencion et là, bing 1er virage, 1er orage...C'est bon pour le moral !
Et le début de l'agonie commence. Pas prêt en vélo non plus, la pluie, la grêle, les autres qui me dépassent tous, je tiens bon je m'accroche. Il faut finir........................J'arrive donc au parc à vélo d'en haut après une 2ème averse de grêle. J'en ai marre, je suis congelé, sec, pressé comme un citron, mes jambes ne répondent plus et le parc est complet, à croire que j'étais le dernier vélo
. J'entends des encouragement "vas-y Coyote" par-ci "allez la tabasse coyote" par là. J'étais tellement mal que je n'ai pas identifié qui m'encourageait. EN TOUT CAS MERCI ça m'a fait un bien fou.
La transition est aussi pourrie que ma course, mes pompes sont rincées, ma serviette aussi mais bon, j'étais déjà "un peu" mouillé alors pffft.
Bilbo me requinque au ravito de sortie de parc et je me gave de gels et de tout ce que j'ai trouvé sur la table et c'est parti pour la CàP.
En l'espace de quelques mètres, je retrouve mes jambes, mon souffle et un peu de patates. J'appuie sur le champignon comme un fou au point de me paumer dans le brouillard. C'est un supporter qui m'a remis sur la piste
Et je reprends ceux qui m'ont dépassé sur le la partie vélo.
Enfin, après une 3ème averse de grêle sans casque cette fois
je finis au mental. Sec, congelé, trempé mais heureux d'être finisher.
Un tri comme ça sans prépa, c'est du suicide...
Mais vivement le prochain, l'expérience grandit petit à petit.
Bonne récup à tous, moi je me repose dans la mer au soleil de Menton, il va me falloir quelques jours je pense
A la semaine prochaine
Coyote