Bon allé petit CR...
Le titre du post me fait beaucoup rire, et vous allez savoir pourquoi....
Avec 4 autres potes, nous avions eu notre place sur cette belle épreuve grâce à une copine qui travaille chez NIKE et donc pour une fois cette course était GRATOS !
Départ de Lyon le vendredi soir à 22h50 en train direction Lourdes où avec nous avions réservé un hotel car tout était plein du côté de Pau.
Pas de Clim dans le train, une odeur de transpiration qui te rappel le fin fond de la pampa où l'eau courant n'est pas encore arrivée...
Départ avec 35 minutes de retard !
Et s'est parti pour 9h10 de train !
Finalement j'arriverai à dormir jusqu'à 5h10 du mat et notre arrivée à TOULOUSE. Là, on s'arrête 45 minutes, je suis donc descendu sur le quai pour faire quelques exercices d'étirements et dérouler un peu... Oh que çà fait du bien de sortir de sa boîte de sardine !
Bref, arrivée à 8 h 00 à Lourdes comme prévu.
Je retrouve mes potes, on va chercher le packtage à PAU, un petit tour sur tout les stands, c'est comme sur l'IM de Nice mais en moins bien.
L'aprèm, nous sommes allé rouler un peu histoire de voir que le matériel marchait bien puis pasta party et au dodo car levé à 4h00 du mat (tiens tiens çà me rappel quelque chose...)
Direction Pau.
Nous étions 10.000 au départ réparti en 4 ou 5 sas. j'étais dans le sas n°2 soit pas trop loin de la ligne de départ.
à 7h02, c'est parti !
Là, çà roule tout de suite très fort dans les rues de Pau, 45 Km/h environ.
En 4 Km j'avai déjà rattrapé un de mes potes qui était parti plus tranquilos dans le sas n°1.
A la sortie de Pau, nous passons sur un petit pont ou la route se réduit, là nous sommes obligé de poser pieds à terre. Les cyclos gueulent comme des putois. Quand on repart, j'ai du mal à re-clipser ma cale et me fait incendier par 2/3 mecs. Là, la moutarde m'est monté au nez et je les ai vite rattrapé et leur ai fait savoir ma façon de penser !
Je rattrape ensuite un autre pote, avec lequel nous ferons quasiement tout le parcours ensemble avant qu'il n'abandonne sur un mal de dos terrible en bas du col du soulor.
Puis, alors que çà roule en accordéon, je sens une petite tape sur l'épaule, c'est Fabrice ! On discute 3 secondes et il repart tel un TGV...
çà roule très très fort jusqu'en bas du col de Marie Blanque. Là, je suis encore frais mais ne monte pas les forts pourcentage en puissance car je sais que la journée sera longue...
Dans la montée, un mec se fait tracté par une moto car il est blessé, et là çà ne loupe pas, des cyclos l'incendient, en lui disant qu'il doit abandonner tout de suite, rendre sa puce et non continuer jusqu'à un autre point de rdv. Put..., les mecs, ils sont déjà 2000 ème et pense gagner quoi ?!
Bref. Dans la descente de Marie Blanque, j'apperçois 2 cyclos qui se sont gauffré dont un avec l'avant bras est en forme de "L", Aïe Aïe Aïe ! Eh, je vais la jouer cool là....
Les paysages sont magnifiques, il fait beau, encore frais, nous longeons de belles rivières, la route est propre... QUE DU BONHEUR ! jusqu'au 90ème Km où j'ai commencé à avoir mal au genou gauche. Dans les montée, je suis obligé de forcer et donc me fait mal au dos... bref, la galère commence, mais heureusement que le paysage est là pour nous faire oublier tout çà. La route entre le bas de la descente de Marie Blanque et le bas du col du Soulor est magnifique. J'arrive a me mettre dans un peloton qui roule très très vite, malheureuseement je devrais céder à quelques Km de la montée car mon genou me fait trop mal.
La montée du col du soulor est dur, je commence à fatigué, à tel point qu'à un moment, je me gauffre tout seul, le mec derrière moi me roule dessus et tombe également, mais rien de grave, juste quelques égratignures.
Les 3 derniers Km sont plus facile, j'ai retrouvé un peu de pêche et surtout rattrapé mon pote qui m'avait déposé au départ de cette montée.
Arrivée là haut, la vue est magique. Un panorama à 360 ° ! Que c'est beau les pyrénées.
Ensuite nouvelle descente pour attaquer la dernière montée de la journée, le Tourmalet.
Je commence la montée doucement, je continu doucement puis surprise à 5 Km de l'arrivée, un panneau annonce 4 Km, là je commence à mettre le Turbo. Je me tire la bourre avec un autre mec et finirait par le déposer dans le dernier virage avant l'arrivée.
Mission accomplie ! Je suis FINISHER ! Yes.
Après direction le ravito de l'arrivée ou il faut descendre sur la station de la Mongie (en évitant les vaches qui traversent le route) puis remonter une petite côte
On s'installe ensuite à une terrasse en attendant nos potes, dont l'un terminera en 11 h30 à la limite de l'élimination, mais c'est quand même lui qui a le plus de mérite.
Une petite bière, puis une deuxième;.. et s'est repartie direction Lourdes ou j'ai mon train qui repart pour Lyon à 21 h 34. Nous rallions la voiture à la sortie de La Mongie, faisons 3 Km et là bouchon ! On nous annonce que le bouchon fait 15 Km jusqu'à bagnière de Bigorre. On décide de remonter et de repasser par le côté du col que l'on a monté durant l'épreuve une fois la route réouverte. Seul hic, la route était fermée pendant 4 j afin d'éviter l'entassement des campings cars.
Résultat, arrivée à Lourdes à 23h30... Pas de train, tant pis ! Finalement je rentrerai seulement lundi en ayant eu le temps d'aller boire l'eau de la Grotte !
C'était la 2ème fois que je paricipait à cette belle épreuve de l'Etape du Tour.
L'organisation est au Top, les parcours sont très beau et difficile (pour moi en tout cas), les ravitos assez nombreux et bien remplis.
J'ai entendu dire que l'année prochaine, l'étape serait dans les Alpes, alors pourquoi pas une délégation riliette toute en jaune...
J'avoue être content d'être arrivé là haut car j'étais arrivé fatigué le samedi matin après une nuit dans le train et ne savait pas si j'avais assez récupéré de l'IM.
Un énorme BRAVO à FABRICE qui enchaine les courses et les performances...