Enregistré le: Mercredi 01 Septembre 2004 16:37 Messages: 25772 Localisation: Où règnent sport et bonne humeur
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Extrait du site X-Triathlon, des idées pour rester actifs durant la période hivernale:
En cette période de l’année, et ce à chaque saison, nous nous posons tous la même question : doit-on couper complètement notre entraînement, doit-on simplement diminuer volume et intensité, ou bien doit-on pratiquer d’autres sports ? Encore une fois, il existe des règles physiologiques qui s’appliquent à tous, mais la réponse à la question est propre à chacun d’entre vous. Voici quelques pistes pour vous aider à y répondre.
Certains d’entre nous (les plus mordus) ne peuvent se passer de leurs trois disciplines favorites : seulement voilà, les conditions météorologiques se dégradent, et la motivation n’est plus à son meilleur niveau. Un des moyens pour la retrouver est alors de changer complètement ses habitudes, ses parcours, de laisser tomber tous vos repères habituels (compteur de vitesse pour le vélo, cardiofréquencemètre pour la course à pied, chrono pour la natation…) et de revenir à la base qui est bien souvent oubliée lors de la saison : la technique. Lors de vos séances de course à pied, terminez (ou mieux : incluez au cœur de vos séances !) des blocs d’exercices techniques, cela améliorera votre foulée sans créer une fatigue musculaire excessive, et dans le but d’améliorer votre rendement (« vivement les prochaines courses ! » vous direz-vous lorsque vous verrez vos progrès…). Encore en course à pied, sortez des « rails » que vous avez tracé tout au long de la saison, et partez à la découverte de nouveau paysages et dénivelés : peut-être trouverez-vous de nouvelles sources de progrès sur ces nouveaux tracés… La pratique du cross en hiver est bien répandue, et peut vous permettre de garder contact avec une certaine intensité (en particulier pour les meilleurs coureurs d’entre nous…). En vélo, si ce n’est pas déjà le cas, essayez de rouler sans compteur (choisissez au plus un chrono pour voir le temps passé…), laissez votre cardio-fréquencemètre à la maison et recentrez-vous sur vos sensations musculaires mais aussi respiratoires : en effet, si les jambes sont notre premier moyen de locomotion, elles sont efficaces grâce à notre qualité de respiration, que nous travaillons inconsciemment en permanence. Et si cette respiration devenait un facteur important de votre entraînement ? Pourquoi ne pas passer d’une capacité inconsciente (apporter l’oxygène requis à l’effort) à une performance consciente (maîtriser les intensités de l’effort grâce à la respiration) ? Ceci ne sera possible que par un « retour en arrière » en abandonnant nos repères habituels (temps, vitesse, allure) et en se penchant de manière « intérieure » sur notre respiration… C’est à ce moment de la saison que l’on peut se rendre compte que respirer efficacement n’est pas toujours inné !
Pour ceux qui parviennent à se détacher de leur trois sports enchaînés, le choix d’activités est énorme : les sports collectifs en tête, ils nous permettront de reprendre « contact » avec les efforts en groupe, ou le résultat ne réside pas que sur une performance individuelle. Jouer quelques temps au football, au handball, ou au volley pourra remettre en fonction des « fonctions » mises de côtés lors de notre triathlon : le coup d’œil lors d’une passe, la rapidité d’analyse d’une phase de jeu difficile… toutes ces situations pourront être réinvesties lors de nos futurs triathlons, en nous permettant de prendre de meilleures décisions plus rapidement et ainsi rester plus serein quand à notre effort solitaire. On peut également s’adonner à volonté aux activités « parallèles » trop souvent délaissées en cours de saison : le VTT, un exemple d’alternative au vélo, qui nous offre la possibilité de conserver la notion de pédalage, mais où l’aspect technique devient aussi important que le physique. La PPG, Préparation Physique Généralisée, peut également prendre place dans notre inter-saison, comme un véritable trait d’union entre la saison achevée (de laquelle nous avons tiré des points forts et des axes de travail), et la saison à venir (où nos objectifs nous guident à travailler plus certains aspects physiques que d’autres…). N’oublions pas qu’une année réussie de triathlon se prépare… en ce moment !
Le triathlon et le duathlon sont des sports demandant énormément d’investissement physique, et pour que le corps puisse « subir » les efforts demandés sans dommage, il faut qu’il soit préparé un minimum. Même si « l’hyper-spécialité » du mouvement (c’est à dire le renforcement musculaire par la pratique des activités elles mêmes (natation, vélo, course à pied, sans renfort d’efforts d’autre nature) est préconisée à partir d’un certain niveau d’expérience, la PPG vous permettra de vous préparer un corps qui affrontera la saison à venir à 100% de ses capacités, sans vous blesser ! Car l’objectif de la PPG est double : améliorer vos performances, mais également (et surtout) diminuer le risque de blessure !
Quoique vous décidiez de faire pour mettre tous les avantages de votre côté, sachez que vous ferez de toute façon le bon choix car le pire de tous les dangers reste quand même… de ne rien faire du tout !!!
Bonne inter-saison à tous et à très bientôt !
_________________ Ahhh merdouille !! encore un blog à la con: www.bilbo-wheel.over-blog.com
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