Running Duck a écrit:
Brigitte a écrit:
Il va faire mal sur ironman SUDRIE.
Bon, on va voir ça ce week-end à Francfort. Depuis le temps que tous les médias spécialisés le voient déjà vainqueur d'Hawaii
.
Ce n'est pas contre lui que j'en ai. Au contraire, j'espère qu'il va carburer. Mais quand je vois la différence de traitement avec un Vernay qui, lui, a déjà fait ses preuves (3 top 10 à Hawaii et on ne compte plus ses victoires sur IM).
Pour le moment, c'est autre chose qu'un titre de champion du monde ITU où il n'y a guère que les français qui jouent le jeu.
En tout cas,
Patrick Vernay à l'air en confiance :
http://www.lnc.nc/article/sports/patric ... 2%A0%C2%BBFrancfort est censée constituer la dernière étape de qualification de Patrick Vernay pour le championnat du monde Ironman, en octobre. Le Calédonien se dit ambitieux, mais sait également que l’erreur ne lui sera pas permise.
La dernière sortie triathlétique de Patrick Vernay remonte au 8 mai dernier, à l’occasion du triple effort nouméen.Les Nouvelles calédoniennes :
Comment vous sentez-vous avant le début de cet Ironman de Francfort, support des championnats d’Europe ?Patrick Vernay : Bien, très bien même. Avant une course, il faut toujours se dire qu’on est au top, mais cette fois-ci, c’est vrai (rires) ! Plus sérieusement, il faut reconnaître qu’en effet, je me suis rarement senti aussi bien avant de prendre le départ d’un Ironman, en tout cas depuis ces dernières années. J’y ai accumulé des pépins physiques qui n’ont eu de cesse de contrarier ma préparation. Cette année, au contraire, j’ai réussi à vaincre les dernières sources d’inquiétude, en l’occurrence ma cheville, dont la douleur a complètement disparu depuis l’Ironman de Port-Macquarie en Australie, début mai. Ces derniers mois, j’ai donc pu me préparer comme il le fallait, en m’autorisant, en plus, le luxe d’inclure dans mon entraînement des séances que je ne pouvais effectuer auparavant, à savoir de la musculation. Je sens ainsi que j’ai beaucoup gagné en puissance, mais aussi en rythme. J’ai pu le constater sur les diverses compétitions auxquelles j’ai pris part sur le Caillou cette saison : un 10 000 mètres sur piste, un 10 kilomètres sur route, et le semi-marathon de Païta, fin juin.
Tout cela signifie-t-il que vous viserez les toutes premières places, à Francfort ?Les organisateurs m’ont attribué le dossard numéro 4 selon, il me semble, une hiérarchie qui leur semble juste à l’heure actuelle. Pour ma part, je table également sur une place parmi les cinq premiers voire, au pire, parmi les dix. Compte tenu de ma forme actuelle, faire un moins bon résultat serait une déception. Je sais toutefois que l’on n’est jamais à l’abri d’un souci mécanique. Mais même sur ce point, j’ai effectué de nombreux réglages sur mon vélo afin d’optimiser ma course sur cette machine… Reste à voir désormais l’état de forme de mes concurrents. Nous sommes une quinzaine à pouvoir gagner, mais quatre adversaires me font particulièrement forte impression.
Lesquels ?Le Néo-Zélandais Cameron Brown, bien sûr. Il sera très costaud à pied. L’Allemand Michael Raelert, qui est tout de même le double champion du monde en titre sur 70.3 (semi Ironman). Le Français Sylvain Sudrie, qui nage et roule très fort. Il semble moins inquiétant à pied, cela étant. Et enfin un autre Allemand, le jeune Jan Raphael. Faris Al-Sultan, très connu, me semble moins dangereux cette saison.
Une saison qui, d’ailleurs, est très particulière puisqu’il s’agit de la première où les triathlètes doivent cumuler des points au fil des compétitions pour se qualifier au championnat du monde Ironman… Où en êtes-vous à cette fin ?
Trois ont été retenus d’office en tant que vainqueurs d’un des cinq derniers championnats du monde. Quarante autres seront qualifiés au 31 juillet, puis dix seront repêchés au 31 août. Mon but est évidemment de faire partie des quarante. Au 1er juillet, j’occupais la 33e place du classement avec 3 030 points. À Francfort, la 15e place rapportera 800 points supplémentaires (la 10e : 1 600, la 5e : 2 400 et la première : 4 000), ce qui devrait suffire à me qualifier. Dans le pire des cas, il me faudrait prolonger mon séjour en Europe pour disputer l’Ironman du Royaume-Uni, le 31 juillet. Mais inutile de vous dire que j’entends bien m’en passer… Ma situation actuelle ne me permet pas encore d’être serein, mais il faut tout de même savoir que ce même classement sert de support de qualification pour le mondial de 70.3, et ceux qui visent cet ultime événement ne devraient pas prendre part à celui d’Hawaii. En outre, ils sont nombreux à avoir déjà couru cinq courses. Et comme ce classement s’établit selon les cinq meilleures performances de chacun, il semble probable que ma position ne puisse plus beaucoup descendre. À moi de la faire grimper, en revanche !
Votre prochaine échéance : les Jeux du Pacifique. Quels y seront vos objectifs ?Remporter deux médailles d’or, sur marathon et triathlon. En ce qui concerne la première épreuve, je pense avoir le niveau pour courir en deux heures et trente-cinq minutes, même si le parcours apparaît exigeant. J’arrive à boucler un marathon en 2h47 après 3,8 kilomètres de natation et 180 kilomètres de vélo, alors autant vous dire que j’entends bien descendre mon chrono ! Et sur triathlon, la tâche s’annonce rude, car Audric Lucini est devenu très fort sur sprint. Je serais très content pour lui s’il s’y imposait. Mais je sais aussi que je suis en fin de carrière, et préférerais me retirer des épreuves océaniennes avec de l’or autour du cou…
Propos recueillis par A. C.M.