Voilà de retour avec un léger mal aux fesses, des jambes plutôt légères même après 24h de vélo mais des doigts bien engourdis pour ma part et bien sûr une grosse envie de pioncer
!
En tout cas une très belle aventure, très bien structurée et cadencée
. Une organisation qui rivalise avec une étape du Tour de France avec un convoi de motards pour sécuriser le parcours, un cortège formée par un véhicule ouvreur, des caravanes de médecins et ravitaillements et LA voiture balai
D'excellentes conditions donc pour aborder le plan sportif
Le départ se fait sous le cagnard (plus de 40° mesuré au premier ravitaillement à Pontcharra vers 16h). Le début est tranquille puis arrive la première difficulté qui nous mène jusqu'à Laffrey dans laquelle Fab et moi réalisons une excellente montée pour aller savourer notre repas du soir.
La nuit commence à tomber, l'adaptation visuelle est longue puis au fur et à mesure que la nuit progresse, nous gravissons les différents petits cols et autre montées parmi lesquels le Col de Blanchet que Fab et moi franchissons pour l'honneur avec le groupe de tête
. Les côtes se succèdent et les descentes aussi avec notamment la longue descente nocturne du Col de Lus la Croix Haute, dévalée dans des conditions exceptionnelles (encadrement, revêtement...). Mais ces descentes ne sont pas sans conséquence pour la mécanique du tandem puisque le frein arrière commence à faire des siennes, son efficacité diminue avec l'enchaînement des freinages.
Le jour se lève à Sisteron pour le p'tit déj, le sommeil commence à se faire sentir. Les pauses matinales sont réduites pour nous permettre de gravir le Col des Leques sous la fraîcheur. S'en suit la descente vers Castellane vers midi où le frein arrière nous lâche définitivement (une fuite d'huile)
. La constat est amer puisque la suite et fin du parcours est principalement en descente dont 40kms de Gréolières à Cagnes sur Mer. On rejoint donc la plateau de Gréolières et son parcours ultra casse-patte puisque très vallonné pour atteindre le point culminant du tracé avec 1200m. Puis sages que nous sommes (et aussi fatigués
), nous décidons de ne pas monter sur la tandem mais plutôt dans la voiture balai jusqu'à Cagnes.
Cette immersion dans la caravane de l'organisation est très intéressante : entre 2 micro-siestes, on découvre l'étendu du travail des organisateurs : barrage des routes et autres rond-points par les motards, réparation mécaniques diverses, fermeture du cortège par la voiture balai...Les cyclistes ont sommeil mais que dire de la fatigue nerveuse de l'équipe organisatrice
Cagnes sur Mer où la derrière étape en guise d'apothéose
! Fab et moi remontons sur le tadem pour une arrivée sous escorte "royale" jusqu'au stade Louis II de Monaco, en champ libre sur la Promenade des Anglais à Nice et en retraçant une partie du parcours de F1
Des souvenirs et des rencontres incroyables, merci à Fabien de m'avoir fait participer à cette aventure
!