On a fait la route avec
Ade, VB et Loucio, histoire de se serrer les coudes avant de se geler les miches.
L'eau était vraiment froide. J'avais opté pour une stratégie : je donne tout en natation et je vois ce qui me reste après
ça m'a permis de faire coucou à
Loucio à la première bouée avant de dégringoler petit à petit au gré des coups de pieds et des tasses bues de ci de là ...Mais pour une fois, y avait plein de monde dans le parc à Vélo à mon arrivée
Je crois en fait que tout le monde galérait pour la transition avec les doigts congelés...
Rien à faire, en bon normand qui ne craint pas le froid, j'attaque le vélo tambour battant. Les 15 premiers km avant le début de la montée ne sont vraiment pas simples. J'ai du mal à récupérer des efforts consentis en natation pour essayer de vivre pour une fois la course "à mon niveau". Les 3 premiers km de la montée sont très durs (parfois >10%) puis les 10 km qui suivent beaucoup plus roulants sur une route de meilleure qualité. Pour une fois, je ne double pas grand monde (c'est bon signe). Arrivé au sommet, l'organisateur avait troqué en dernière minute la vue exceptionnelle sur le le Mont-Blanc contre une tempête de grêle dans le brouillard
Bon, on reviendra pour la vue, en attendant, tout à droite et banzai
La descente et le retour sur Rumilly sont très rapides et hop, voilà le soleil qui apparaît pour la càp
, qui se passe très bien. je croise toutes les rilliettes avec qui on s'encourage. Je fais un bout de chemin avec
Seb Espiltalier qui finissait ça deuxième boucle (apparemment, en tête en haut du Semnoz, il a chopé froid dans la descente) J'essaye de lui faire le rythme pour la fin
puis je fais toute la deuxième boucle avec
Magali (2° Féminine) du Trisalève avec qui on s'est bien motivés. Voilà la ligne d'arrivée, moins de 5 heures (objectif atteint, une fois n'est pas coutume!).
Merci à tous les bénévoles (en masse
), à l'organisation, j'ai envie de dire "modeste et géniale", mais depuis 14 ans
. Merci aux arbitres et notamment à
Pich, du GUC, avec qui on a discuté le bout de gras à l'arrivée. Ca vaudra le coup de le refaire l'année prochaine avec une météo plus clémente.
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Finalement, c'est toujours des plus petits qu'il faut se méfier (elle ne s'appelait pas Cricri au moins la tique) 
)
. Et il ne sera pas le seul à me doubler, loin de là. Je n'ai vraiment pas un bon rythme, et je n'ai vraiment pas chaud. Les dix derniers kilomètres seront encore pires, puisqu'il c'est mis à pleuvoir 
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