Bravo les gars, à vous lire la course a été difficile cette année, il fallait du mental pour aller au bout et vous n'en avez pas manqué Bonne récup à toute l'équipe !

Bravo les gars pour votre course et vos CR
Place à la récup avant de se faire plaisir sur quelques tris du coin en septembre (hein greg )

Tout commence au soir du triathlon courte distance de l'Alpe l'an dernier. Après une course où je me suis senti bien en vélo et en course à pied, et après avoir suivi les exploits des Rilliettes sur le long la veille, je me dis que ce serait bien de faire le long l'année suivante. Comme je sais qu'Hugo veut lui refaire le M, je propose de m'inscrire sur le L et le M avec l'idée de l'accompagner comme je pourrai si je ne suis pas trop cassé. Inscriptions faites en octobre, y a plus qu'à....

Départ mercredi en famille avec Hugo, sa compagne le p'tit Lohann et mon autre fils Pablo. Arrivée tranquille à l'Alpe sous un magnifique temps. On vérifie qu'on est bien inscrits sur le mur "d'athlètes" , c'est tout bon

Là on retrouve Sam, Jallet et Greg au retrait des dossards. Récupération de la puce qui permettra aux proches restés à Lyon de suivre notre course en live : trop TOP (merci Isma )

Repas en famille puis après une nuit où le sommeil fut long à trouver(y a longtemps que je n'avais pas ressenti une telle pression avant une course!), je dépose mes affaires au parc où je croise toutes les Rilliettes qui s’apprêtent à descendre au lac en vélo. Pour ma part ce sera en voiture, mes fidèles supporters ayant choisi de venir voir le départ natation; Au parc sous un soleil qui donne le moral , on nous annonce une eau à 15,9: le bonheur par rapport à l'année dernière où j'avais vraiment galéré en natation.
Petite photo de la troupe pendant qu'on peut encore sourire


Direction l'eau où pour ma part je la trouve plus que supportable. C'est parti avec comme objectif de ne pas me faire doubler dans le 1er tour par les fusées. La première bouée me parait interminable à atteindre, je me bas comme d’habitude avec cet élément hostile, mais je boucle mon 1er tour en 27 mn, juste le temps au passage de la 4 ème bouée de voir les premiers concurrents sortir de l'eau!!! Il s'en est fallu de peu que je me fasse doubler . Après 56 mn j'émerge enfin, n'ai comme d'habitude aucune peine à repérer mon vélo isolé.
Après un changement un peu longuet privilégiant le confort: cuissard, maillot cycliste, chaussettes et gants, je m'élance en me disantt que jusqu'à Séchillienne le faux plat descendant devrait me permettre de récupérer un peu avant d'attaquer le premier col. En fait mauvaise surprise, un vent déjà soutenu remonte la vallée et oblige à dépenser plus d'énergie que prévue. Autre mauvaise surprise, mon compteur affiche batterie faible...
Dans le col de l'Alpe du Grand Serre je commence à remonter nombre de concurrents mais sana compteur je ne sais pas à quelle vitesse je roule, ni n'ai mes repères habituels (s'hydrater toutes les 10 mn). Par précaution je mets d'entrée le petit plateau pour m'économiser. A mi col je me rends compte que j'ai oublié de boire depuis 40mn, foutu compteur
La montée se continue lorqu'un arbitre passe et nous engueule en disaat au concurrents devant moi: pas de draffting, soit vous doublez soit vous vous vous faites décrochés! Tu parles d'un draffting, on devait être à 10km:h§ Le même arbitre A... copain de Greg

Après le col de la Morte direction Valbonnais via le col de 2,7 km rajouté cette année où il commence déjà à faire chaud. Et oh mircale, mon compteur se remet à fonctionner. Jusqu'à Valbonnais ça s’enchaîne bien puis c'est la longue approche vers le col d'Ornon. Ca devient de plus en plus dur avec cette chaleur étouffante, et je souffre de plus en plus , notamment dans les 5 derniers km de ce col. Au ravito, je retrouve enfin une Rilliette Rayzin qui est entrain de repartir. Après une pause au même ravito puis une descente où j'essaie de récupérer un peu, j'attaque le bas de l'Alpe dans la fournaise étouffante. Je vois Rayzin 100 m devant moi que je rattrappe et que je dépasse à fond tout à gauche à 8km/h!!! Il me dit que Sam n'est pas très loin devant. Jusqu'à La Garde c'est très dur, mais je me dis qu'après ça devrait aller mieux. Quenéni, je suis dans le dur et le reste de l’ascension se fait de plu en plus au moral, et toujours pas d'autre Rilliette en vue. Au virage 4, je m'arrête pour prendre une barre énergétique afin de finir les derniers km exposés au vent. Enfin c'est l'Alpe où je me demande comment je vais faire pour enchainer la course à pied. Là j’aperçois la famille et leurs encouragements me redonnent le moral.

Je m'élance sur le parcours à pied et petit à petit les sensations reviennent . Je double pas mal de concurrents pas forcément tous dans le mêm tour que moi, mais ça motive. Je me fixe comme objectif de passer toutes les bosses en courant ce qui sera fait. Avant le 1er demi tour de la route de Sarenne je croise Jallet que j'encourage mais qui ne semble pas m'avoir vu.
Retour vers le parc , où je le recroise (ce coup ci c'est sûr il m'a vu ) , toujours à peu près le même écart. Puis je croise Sam. Et sur le parc à vélo, je croise Greg. Je me dis c'est bon ça !
Je rattrape Greg dans la 1ère bosses, je pense qu'il est dans son 2ème tour comme moi, mais je vois qu'il n'a pas le chouchou bleu. Je lui demande si ça va, il me dit qu'il galère depuis Ornon, je ne me doutais pas qu'il vait été sur le point d'abandonner.
Nouveau croisement de Jallet puis de Sam sur la route de Sarenne. De retour au parc je croise Jallet qui marche, mais pas de trace de Sam: où est-il passé? J'apprendrais qu'il avait choisi de s'éclipser pour soulager des intestins endoloris
Je reprends jallet après 1 km qui semble vraiment dans le dur. Quand je le recroise au ravito de Sarenne, il est en compagnie de Sam et Greg et tous les 3 marchent... Je leur dis de s'accrocher , même si je sais que quand on est dans le dur ce genre d'encouragement ne sert plus à grand chose.

Je déroule jusqu'à la fin et termine en moins de 8h40, alors que je tablais sur un 8h45 , et l'immense plaisir de franchir la ligne en papy heureux!


Pas de trace de Benji que je n'aurais finalement vu qu'au parc du Vernay! Arrive Jallet puis nous attendosn l'arrivée de Rayzin , Greg et Sam qui sera allé au bout de lui même!

Après un petit repas je retrouve Rayzin, Greg et Sam pour boire une petite bière de récupération.

Vendredi réveil sous un temps sans un nuage et bizarrement sans courbatures: merci à ma belle fille pour les granules d'Arnica qui ont semble -t-il fait effet.

A 13h15 on se retrouve avec Hugo au parc. L'idée: l'accompagner au moins en natation et en vélo. Après on verra. Arrive Xavier qui me dit qu'il y a aussi Benoit sur la course. Je suis fatigué mais surtout souffre de cette chaleur, on va se mettre à l'ombre en attendant le brieffing. Je n'ai qu'une hâte me mettre à l'eau: un comble pour moi! L'eau est ce coup ci à 17°, c'est presque la côte d'Azur ici. Et c'est reparti pour une boucle dans ce magnifique lac. Avec Hugo on sort en 31 mn, il part avant moi en vélo et je le rattraperai au pied de l'Alpe. Là la chaleur est encoure plus forte qu'hier. Hugo va en souffrir le martyr. Je lui dit qu'il ne faut pas s'arrêter. On en voit plein qui soient marchent soit sont arrêter dans les virages. Au Ribot je lui demande si il a pensé à manger quelque chose: il me dit non. Décision alors de s'arrêter au prochain virage pour qu'il prenne un gel. On fait le yoyo avec un gars qui nous double et qui parle beaucoup, puis qui s'arrête dans le virage suivant, qui repart qui nous redouble, qui se rerarrête etc... ce qui a le don d'énerver Hugo.
Après 2h20 au mental nous arrivons au parc, et partons pour la course à pied. Finalement je l'accompagne car je veux absolument qu'il termine. On arrive au 1er ravito et comme on est dans les derniers, il n'y a plus grand chose (pas de coca notamment) alors que la veille j'avais trouvé que c'était fourni à souhait!

Je dis à Hugo que si il ne sent pas on peut marcher dans les montées, mais il me dit "je gère" et trottinera dans toutes celles ci. Après une dernière descente nous entrevoyons le parc et les encouragements de son fiston (enfin au moins sa vue) sont un vrai bonheur. Et après avoir passé la ligne la veille en papy, c'est en papa ce coup ci que j'ai le plaisir de le faire et de partager ça avec Hugo


Le seul bémol de cette organisation superbe et de tous ces bénévoles, c'est que lorsqu'on passe la ligne, ils sont déjà en train de démonter le stand de ravitaillement, de ranger les spa... Je trouve dommage même si je sais que c'était la dernière course d'une longue semaine pour eux, de ne pas respecter ces concurrents qui sont allés eux aussi au bout d'eux mêmes et qui méritent le même traitement à l'arrivée... Bon le maillot Finisher ils l'ont quand même et ça a de la valeur

En tout cas j'ai passé 3 jours de plaisir entre famille, une bonne bande de rilliettes, des courses exigeantes dans un cadre grandiose . Maintenant vacances jusqu'au prochain tri: peut-être celui de la Madeleine

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2020: M'ENFIN!? Nice Together....

Merci pour ces comptes-rendus "comme s'y on y était" et bravo à tous !

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2015 : j'ai gagné le gros Lô

Personnellement, l’expérience de l’année dernière avait un petit goût de « reviens-y » . Totalement traumatisé par une réco dramatique sous la canicule avec Pierrot, j’avais opté pour une stratégie de course « sage » qui me convient peu : vélo en mode cyclo, tout en retenu, multiples arrêts aux stands … bref, j’avais fini comme une fleur mais trop loin derrière la troupe pour espérer recoller au final. Bilan : je m’étais fait ch … pendant 9 heures … Cette année, je décidais de rester au contact pour un peu plus d’action. Je ne vais pas être déçu …

Peu à dire sur la nat. L’eau est bonne. Je décide de ne pas me faire piéger au départ comme l’année dernière, je reste sur la ligne. Je ferai les extérieurs tout le long pour éviter la baston et tenter de poser un rythme pépère. Sortie en 46mn, à mon niveau. Je retrouve Antoine qui achève sa transition. Rayzin qui passe comme une ombre pour récupérer son dossard – plus rien de ne me surprend avec Rayzin -. Et c’est parti pour une longue balade à vélo. J’ai les poches pleines de bouffe, j’ai opté pour une stratégie d’un minimum d’arrêts aux ravitos. On va d’ailleurs tous bcp de se croiser à l’aveugle pendant ces moments-là, ce qui va pas mal troubler notre compréhension de la hiérarchie de course.

Le long faux plat descendant vers Séchiliennes est occupé à gérer les paquets étendus d’athlètes qui se doublent et se redoublent entre les voitures qui tentent de passer. Un beau bordel qui se solde par le premier ponpon : un arbitre particulièrement zélé qui nous assène une rafale de cartons noirs. En ce qui me concerne, je ne doublais pas assez vite à son goût … Je goûte peu ce cadeau inattendu. Je monte le col de la Morte à l’adrénaline, furieux, et ne sachant plus comment doubler les pelotons qui fourmillent devant moi. A chaque bruit de moto, je me planque voire je suis debout sur les freins – un comble dans ces pourcentages – et ça a le don de m’agacer. Je retrouve Greg au sommet qui sort du ravito … je lui fais part de mon dépit. Un handicap de 5mn m’attend au sommet de l’Alpe, je dois donc impérativement le précéder. En réalité, on ne va plus se quitter… Il me laissera machiavéliquement devant , gardant juste la distance nécessaire au contrôle … comme deux fauves qui s’observent, loin encore de soupçonner que nous deviendrons en fait des proies … au désespoir.

Je zappe le ravito de Valbonnais, loin de m’imaginer que j’y laisse plusieurs rilliettes et que je suis alors en 2ème position. Nous abordons le col de d’Ornon, les grosses chaleurs … j’ai les pieds qui gonflent et commence à souffrir. Un premier arrêt au ravito du Perrier s’impose pour enlever les chaussettes et faire le plein avant les vrais pourcentages. Quelle n’est pas ma surprise de voir Rayzin passer à ce moment-là , je lui enchaîne le pas avec un léger retard, j’apprendrai qu’Antoine nous précède de peu et j’ai mon éternel Greg aux basques légèrement en contrebas . Voilà qui égaye cette ascension monotone mais qui se passe globalement bien. Je verse dans la descente toujours sans m’arrêter, je la défile avec bcp de plaisir après m’être séparé d’un athlète un peu trop prudent à mon goût. Et nous voilà au pied du juge de paix de la journée, les lacets de l’Alpe que j’aborde assez serein, mais relativement entamé.

Je gère les premiers virages jusqu’à la Garde, j’espère les moindres pourcentages pour récupérer mais rien n’y fait. Je suis vidé de vidé. C’est à ce moment que Rayzin me double, pas bien fier non plus, mais clairement mieux. Je n’envisage même pas de le suivre. C’est le coup de grâce . Au premier petit coin d’ombre, je décide d’une halte pour me refaire. Crapatueur me doublera probablement à ce moment-là. Il me faut plusieurs minutes pour reprendre mes esprits. Je pense à attendre Greg qui ne doit pas être loin derrière… et effectivement, je vois arriver le miséreux qui semble tirer à lui tout seul la horde des triathlètes qui le suit … il s’arrête juste pour me dire qu’il abandonne là-haut … je tente de lui expliquer qu’il suffit d’attendre que ça revienne … je lui emboîte le pas, ça va mieux pour moi. Je ne vais pas bien vite mais je retrouve du plaisir. Lui poursuit la tête basse, mais il poursuit. Je fais une nouvelle halte au virage des hollandais. Je vois Greg passer, qui n’a même plus le courage de s’arrêter. Je le rejoins puis le laisse à son désespoir, direction l’Alpe d’Huez où une petite pause de 5mn m’attend.

Comme souvent sur le long, je me dis « tu as vendangé sur le vélo, essaye au moins de faire une belle cap » . Je profite de la pénalité pour m’alimenter, me crémer et tout de même faire quelques commentaires sur le zèle d’un certain arbitre, on me répond que j’ai sûrement un peu triché … je laisse tomber … comment expliquer qu’on ne peut pas tricher avec ce parcours, il pénalise à lui tout seul … Au moment de revenir sur mes pas pour déposer dans le parc crème solaire et de multiples barres qui me chargent inutilement, j’ai le bonheur de voir Greg arriver . J’en profite pour le motiver vigoureusement, il serait bête d’abandonner si près du but. Mais je suis déjà sur le départ et je ne lui sens pas beaucoup d’entrain. J’ai bien l’impression qu’il ne poursuivra pas. Ce qui me laisse un peu pantois et isolé, imaginant les autres rilliettes bien loin devant… Je retrouve Antoine au premier ravito. Il a un tour d’avance. On fait le point. Je l’avertis du Crapatueur que j’ai aperçu pas loin derrière , pas de nouvelles du Rayzin qu’on imagine déjà sous la douche , je n’ai que peu d’espoir sur la suite pour Greg … on repart et on a le plaisir d’apercevoir le Greg au demi-tour. Il a de la persévérance, le petit, c’est bien … mais je ne m’imagine pas une seconde finir derrière lui à ce moment-là de la course . Sur la longue côte qui ramène à la station, j’hésite entre marcher ou courir mais je suis soudain pris de soudains spasmes gastriques qui ne m’annoncent rien de bon . Je sens surtout que je ne franchirais pas la station sans me soulager et qu’il y a urgence à trouver un petit coin d’intimité, assez rare dans cet univers rocailleux . J’aperçois finalement en contrebas de la côte de l’héliport quelques denses buissons dans lesquels je n’hésite pas à plonger pour ma petite affaire. Ca m’oblige à me désapper complètement, les gels qui tombent de mes poches, mon top qui colle au dos, ma ceinture porte-dossard qui reste accrochée … une totale galère empreinte d’une pointe d’excitation mais récompensée par un soulagement profond … mais il faut déjà penser à repartir , se rhabiller, le top qui colle, les gels éparpillés, la ceinture porte-dossard qui résiste ... Crapatueur qui m’avait en point de mire ne saura jamais où je suis passé … et c’est l’éternel Greg que je retrouve en remontant sur le bord du chemin . J’ai l’impression de vivre le lièvre et la tortue … Mais je ne suis plus très vaillant. J’ai le bas du ventre qui en remettrait bien une, je serre les dents et les fesses, j’ai du mal à suivre Greg… je me dis que je ne vais quand même pas finir derrière encore une fois … je m’accroche. On croisera au cours de ce deuxième tour un Benji en douleur selon lui, mais quand même loin devant, un Crapatueur qui aura fini par avaler un Antoine également en détresse. Toujours pas trace du Rayzin qu’on a fini par oublier … Et l’arbitre zélé qui n’a pas perdu de son entrain et qui s’attaque ce coup-ci au pauvre Greg pour une vague histoire de dossard … On n’est qu’à mi-parcours ... Greg fonctionne en marche commando, course/marche, course/marche, c’est hyper casse-pattes , je ne le suis pas quand il marche et ça relance mes spasmes. Je décide donc de suivre mon propre rythme de course, et ô bonheur, les spasmes s’estompent et libèrent mes jambes. A l’orée du 3ème tour, j’ai une bonne foulée et une longueur d’avance sur Greg. C’est lui qui s’accroche. Je me dis qu’au pire, on finira ensemble, voire je finis devant – non mais … - car ça va vraiment mieux. Mais l’aventure est loin d’être finie… C’est sans compter sur un énorme coup de bambou qui m’assomme dans la partie trail. Etourdissements, nausées, jambes coupées, … plus rien de répond. Je ne peux qu’assister impuissant au spectacle navrant d’un Greg me laissant sur place … j’ai beau garder l’espoir que ça va revenir, j’arrive à peine à marcher . Petits souvenirs de Roth … mais aussi d’un certain Rom à Bourg-en-Bresse . Il manquait une position à mon quintathlon du jour : allongé, assis, debout, accroupi et enfin, à quatre pattes, à vomir des décilitres d’eau que le système digestif avait décidé de ne plus assimiler . Le soulagement est moindre, je suis bien secoué, mais ça me permet de repartir, titubant... Il ne reste que quelques petits km et j’aurai le bonheur de la haie d’honneur rilliette à l’arrivée, bénéfice du bon dernier

Il doit être écrit que 9 : 50 est mon temps sur l’Alpe d’Huez. 9 h et 50 sec l’année dernière, 9 h et 50 mn cette année … Et tout ça pour finir encore une fois derrière … mais bizarrement bien plus satisfait de ma course. Une belle aventure humaine, partagée au plus proche avec les autres rilliettes, avec des rebondissements, de l’action, de la chique et du mollards … Ce fut sale mais bon.

Bravo à l’orga pour ce triathlon toujours aussi merveilleux, bravo à Benji qui a tenu son rang même dans la douleur, à Crapatueur qui rappelle aux petits jeunes que Triclair à l’époque du Duck, c’était aut' chose , à Antoine qui tient une belle revanche sur l’année dernière, à Rayzin qui aura démontré sa gnak une nouvelle fois, et à Greg dont la persévérance a fini par payer et qui confirme à nouveau à mes dépends … Rien ne sert de courir, il faut partir à point …

Je pense avoir tourné la page du L de l’Alpe, mais la perspective d’Embrun 2017 me titille déjà … Va falloir un entrainement un peu plus sérieux …

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2016 : j'ai perdu à la courte paille

erreur qui m'a été quasi fatale l'an dernier !
THE Ravito à ne pas gruger sur ce tri



une pensée aussi pour JMF

Chapeau les gars, ça a été beaucoup plus dur qu'en 2015 pour vous, vous êtes de vrais guerriers.
Jallet, achète toi des gélules de sel !! le gîte devrait te faire payer un supplément "sieste post triathlon", ils y gagneraient !

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Rom

Bravo pour les compte-rendu, on s'y croirait.

Étant aussi à L'alpe cette année, mais c'est le cas d'autres épreuves, je ne suis par contre pas d'accord sur le drafting.
L'effort n'est pas absolument pas le même quand tu es dans les roues dans séchilienne, ou vers Valbo et même à beaucoup d'autres endroits.
J'y vu nombre de pelotons avec des gens roue dans roue.
J'ai vu aussi d'autres personnes qui n'ont pas besoin de tricher pour terminer l'épreuve ou finir une place devant. Et Je préfère pour ma conscience être dans cette philosophie.

par contre c'est plus sympa quand on signe ses messages

Donc je n'y étais pas, mais connaissant Sam Sam, ce n'est vraiment pas un drafteur-né, et d'ailleurs comme souvent les pros du drafting sont des malins qui ne se font pas pénaliser...
Après, en 2015, jusqu'à Séchilienne, c'était quasi impossible de ne pas se retrouver à un moment donné dans un paquet, à moins de freiner pour s'en extirper par l'arrière (puisque par l'avant, impossible, les autres prenant immédiatement la roue). Ce qu'a voulu dire Sam, c'est est ce que pour autant ça fait de gros écarts sur l'ensemble du parcours vélo ? Avec ce qu'il reste à monter ? pas sûr...allez, au mieux on récupère un peu...

Deux solutions pour éviter ça : + de nat ou alors deux vagues de départ pour faire des écarts dès la T1

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Rom

J'avais pris un risque en essayant de la St Yorre avec du jus de citron dans les bidons. C'est bien passé et j'étais en pleine forme jusqu'à la fin du vélo. Pas vraiment bu en CAP par contre et ça a vite été fatal... Pour Embrun faut que je trouve la solution, je vais essayer les pastilles de sel à l'entraînement pour les sorties longues...

Putain! Vous avez fait des beau CR les amis!!!!
Perso j'ai encore fait une course longue avec un entraînement au minima en vrai!!! Tout en bouche...;-)
Mais je voulais, cette fois-ci le terminer!!!! Et devant Sam Sam!!!! ;-)
Je voudrais aussi felicité les acteurs de Rillieux triathlon qui ont fait le long et le court aussi de l'alpes . Je suis ravi de partager ses moments avec vous!!!! C'est constructeur!
J'ose plus dire qu'à son âge, il a encore grave la PATATE!!! Crapatueur, je suis impressionné!;-)
Et merci pour les encouragement du bord de la course!
Petit CR car pas d'ordi chez moi! Tout au portable....
Ah j'oubliais, enbrum 2017 remplacera l'alpes 2017!
Par contre, je vais m'entraîner pour que ray zin marque les esprits une bonne fois pour toute....

À très vite les rillettes....

Rayzinsecement

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Ce n est plus « l hypo « mon animal préféré, place à l horloger! Remettre les pendules à l heure....

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2015 : j'ai gagné le gros Lô