« Climb for wilderness » = montée de la Tour de Calgary . Un triathlète français bat le record.



Un expatrié français au Canada ,Vincent Pialoux (Montluçon Triathlon), a gagné et battu le record de la montée de la Calgary Tower ce week-end . Voici le récit de notre « star » au canada !!!



Samedi matin, un peu avant 8h, on n’est pas loin de 80 à attendre le départ de Climb for Wilderness, une course originale, support d’une manifestation visant à recueillir des fonds pour la nature sauvage de l’Alberta. A cette heure matinale, mon échauffement n’a consisté qu'à quelques 5’ de footing et une bonne série de montées de genoux. D’ailleurs mon départ un peu trop tranquille m’a obligé à m’ettre en route plus rapidement que prévu pour revenir sur la bande de furieux partis devant dès le coup de sifflet.
Cependant, revenons 5 jours en arrière. Lundi 17 avril, après 4kg de posés depuis 3 mois, 130km par semaine et ma séance de feu du week-end (voyez là des relations non fortuites de cause à effet !), l'envie de chausser les tennis pour en découdre en compèt se fait de plus pressente. Bon, je jette un coup d'oeil sur le calendrier pour le week-end à venir mais il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. A moins de se taper 5h30 de bagnole pour courir un 10 miles à coté d’Edmonton, il y a seulement Climb for Wilderness, la montée des 802 marches de la célèbre Calgary Tower (environ 200m de haut), précédée d’une borne en centre ville, histoire d’éviter les embouteillage sur les premières marches.
Un premier km en 3’10 me permet d’entrer en premier dans la tour, mais 30s plus tard, je suis pointé à la 12e place accompagné de la première féminine. J’ai pris le mauvais couloir et par la même occasion une vingtaine de seconde par les gars de tête. A partir de ce moment, j’avale les marches 2 par 2 sans trop gérer, je double, je double encore et vers la 200e marche je ne vois plus personne. Néanmoins, je reste persuadé qu’il y en a toujours un devant. Je suis déjà moisi et l’instant d’une seconde, je pense à la victoire qui m’échappe à cause d’une erreur d’orientation (encore une fois, dirais-je !). Mais non, je repense à la séance « l’œil du tigre mec !» de cet hiver avec Tom et Bib et je repars à l’assaut en me mettant minable comme jamais. Vers la 400e, toujours personne à l’horizon, je vois trouble, j’ai les cuisses défoncées, le mec de devant est un extra-terrestre : "c’est cuit mon pote !" Au même moment, un étage plus haut, un bénévole annonce à ses collègues : « the leader 's coming». Enorme, je suis devant, par contre ce qui est moins marrant c’est qu'il a encore 400 marches ! Changement de technique, je vai marcher et me tracter à la rambarde histoire de soulager mes cuisses. A la 600e, c’est toujours aussi dur mais ça ne reviendra pas. A la 700e, allez plus que 100 et je remets une couche en repartant à la course. Ca y est, j’y suis, les pompon-girls s’agitent autour de moi, 8’30, le record est tombé…

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Ahhh merdouille !! encore un blog à la con: www.bilbo-wheel.over-blog.com

le truc de OUF

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QUE CELUI QUI N'A PAS TRAVERSE NE SE MOQUE PAS DE CELUI QUI S'EST NOYE.