Rue des Blaireaux - novembre 1998 |
Courroux coucou Depuis quelques semaines le ton monte et la colère gronde
chez certaines supportrices du CLAIR TRIATHLON. Motif du mécontentement : les
jaunes et bleus feraient la gueule quand on les encourage ! Les fans regrettent,
en effet, qu'ils ne daignent concéder le moindre signe lorsqu'elles hurlent
leurs prénoms derrière le traditionnel cordon de CRS destiné à protéger ces
mythes vivants du triple effort. (1) apparemment, nos féminines seraient beaucoup plus souriantes en course. Cha-lange nourrisson C'est officiel ! Un cinquième heureux événement est en
préparation chez les Gabolde. Sylvain s'empare ainsi de la tête du classement
Génitri avec 4 enfants et un foetus, suivi de très près par Guy Devidal avec
4 enfants seulement. Coquin de sponsor D'ordinaire, lorsque le club renouvelle ses tenues, c'est
toujours la même angoisse : est-ce que les sponsors vont ressigner ? Ont-ils eu
suffisamment de retombées ? Coeur de soccer Dans une précédente "Rue des Blaireaux", nous
vous avions révélé en avant première : 1999, Christian Gailhot arrête le
foot ! La nouvelle avait fait grand bruit. Un peu comme si on avait annoncé :
1999, Guy Devidal se lance dans le triathlon ! Chaussée glissante Scandale au triathlon de Nice ! Selon Cyril Genevois,
reporter de Tri-Clair pour l'occasion, un triathlète se serait allègrement
"soulagé" devant son emplacement dans le parc-à-vélos ! Un
bénévole, immédiatement affecté à cet endroit, demandait même aux
concurrents de contourner l'amas semi-liquide pour éviter la chute dans cette
zone devenue aussi glissante que malodorante. Thierry, celui qui rit quand il fait du tri Thierry Cavoret ne semble pas toujours au mieux sur certaines épreuves. Mais lorsque les jambes ne suivent plus, le cerveau reste vivace en toutes circonstances. Témoins, ces deux épisodes (véridiques) survenus durant la saison 98 : Triathlon de Dijon, course-à-pied, km 16. Il reste encore 5
km à couvrir pour rallier l'arrivée. Thierry et un compagnon d'infortune
ferment la course sous un soleil brûlant. Tous deux marchent depuis plusieurs
kilomètres et sont suivis d'un organisateur à VTT faisant office de
voiture-balai. Soudain, l'officiel reçoit un message radio et, peu après,
demande à nos deux randonneurs : "Au PC Course, ils demandent si vous
pouvez courir maintenant parce qu'ils aimeraient bien rentrer chez eux !". Triathlon de Nice, course-à-pied, km 16 (toujours au même
endroit, mais il reste 14 km pour rallier l'arrivée !). Thierry se bat pour
finir dans les délais mais soudain, un orage de grêle. N'écoutant que son
courage, Thierry se réfugie sous le premier Abribus en compagnie d'une niçoise
faisant ses courses et ayant quelques heures de vol à son actif. Afin de
respecter une vieille tradition triathlètique, Thierry dépose une gerbe dans
laquelle on peut reconnaître, pêle-mêle, les trois derniers ravitaillements
et de vrais morceaux de petit-dèj. La dame, nullement offusquée, se renseigne
alors pour comprendre ce qui peut pousser un homme à errer en short, au milieu
de la route, avec une girafe ridicule sur le maillot, sous une pluie battante,
un dimanche après-midi. Thierry lui explique que, malgré les apparences, il
participe à une grande compétition internationale, qu'il s'entraîne 5 à 15
heures par semaine, et tout ça... Heureusement, à chaque fois, Gilles Graftiaux était devant Thierry. On n'ose pas imaginer sa réaction à de telles questions ! |