Explosion de murs
Notre sextuple perfus'man, Hervé Rougeot, nous contait, il y
a quelques mois dans TRI-CLAIR n° 43, la manière dont il avait pulvérisé le
record du club sur marathon, à Lyon le 4 octobre 1998. Pourtant, le doute est
lâché sur cette performance.
En effet, au Km 40, Hervé passe en 2h46' et là le drame : son chrono disjoncte
(" pile HS, écran blanc " selon les dires du suspect). Et ce chrono
taquin déconne tant et si bien, qu'Hervé franchit la ligne d'arrivée, située
2,195 km plus loin, en 2h46'40" (toujours selon l'article d'Hervé). Soit
un final à 197 km/h !!!
On cherche encore de quel moyen de locomotion Hervé a bien pu se servir dans
les rues de Gerland… à moins qu'il ne s'agisse d'une sorte de dopage qui
reléguerait l'EPO au rang de jus de fruit pour fillettes ?
Cette étrange affaire nous permet cependant de faire le point sur l'explosion
qui pourrait être entendue lors du Marathon 99.
Hypothèse A. L'explosion a lieu après 2 heures de course : c'est Hervé
lui-même qui s'écrase contre le mur du 30ème km.
Hypothèse B. L'explosion a lieu vers l'arrivée, après 2h30 de course : c'est
Hervé qui franchit le mur du son !
Jachère chez l'erreur
Bien des observateurs se sont étonnés du niveau atteint à
vélo par Gilles Graftiaux cette saison. Nombreux sont ceux qui ont dû serrer
les dents (de la roue libre) pour rester dans son sillage, lors des
entraînements du samedi après-midi. De multiples sorties se sont ainsi
transformées en véritables boucheries - voire équarrissages - où l'on
pouvait retrouver ses victimes, atrocement mutilées à grand coups de 58x11,
gisant dans une mare d'acide lactique.
Pour couronner le tout, le Dr Mathieu du centre Médico-Sportif de Lyon lui
mesurait, courant avril, une puissance de 450 watts dans les canes... ce qui
permettrait de faire sonner une alarme à Baratier pendant plusieurs journées
non-stop...
Bref, une fois encore, les rumeurs les plus folles ont circulé et c'est Gilles
lui-même qui finalement révélait son rural secret : la jachère !
Chaque année, il s'entraîne dans une discipline et laisse reposer les deux
autres. Effectivement, très assidu à vélo, on ne l'a jamais vu en natation ou
en course-à-pied (sauf sur les compétitions, où sa wild-card-jachère lui a
été refusée par la FFTRI).
Gilles reste cependant mitigé quant aux résultats obtenus et souhaiterait
expérimenter d'autres techniques agricoles en 2000. On attend avec impatience
ce qu'il nous réserve, mais par pitié, Gilles, même si parfois tu te fais
mal, épargne nous l'épandage de lisier, ça fait désordre !
Challenge d'Eté TRI-CLAIR : tordu par les cheveux !
Alors que certains dorment sur leurs deux lauriers, on
annonce déjà une énième refonte du Challenge d'été visant évidemment à
mettre des barrages dans les roues des nouveaux prétendants à la victoire
finale. Heureusement, La Rue des Blaireaux est là pour taper du poing sur les i
et dénoncer ces procédés infâmes.
Car c'est toujours pareil, certains gagnent des courses mais, revers de
l'iceberg, sont rétrogradés au Challenge suite à un règlement odieusement
trafiqué. Sans anticiper la peau de l'ours, on sait déjà que la petite
cuisine fomentée par Sylvain "Challenger" Gabolde sera de cet acabit
là. Et comme à l'impossible, nul n'est français, il faut faire pour le plus
vite : mettons un coup d'échec à cette tentative.
Rillieux-la-Papillon
Au lendemain du Triathlon de St Etienne-Firminy , Pascal
Bataillard déclarait avoir passé la plus grande partie de la natation à se
tirer la bourre avec un triathlète nageant le…papillon ! L'olibrius aurait
ainsi couvert les 1500 m. tel un lépidoptère aquatique. Il est vrai que, sur
le papier, on pousse mieux avec deux bras qu'avec un seul. C'est sûrement le
raisonnement qu'a tenu ce concurrent probablement d'origine stéphanoise.
Mais si l'on suit cette logique, il aurait dû monter les manivelles de son
vélo avec les pédales dans la même direction et faire la course à pieds
joints.
Nous, on conseille surtout à Pascal d'arrêter de fumer son Néoprène avant
les courses : ça donne des hallucinations et en plus, on avance pas plus vite !
Amidon'Man
Notre néo-Ironman Denis Richard ne laisse rien au hasard
dans sa préparation Longues Distances. C'est ainsi que, la veille d'Embrun, il
briefait fort à propos le cuisinier des Baladins de la Désirade (notre camp
retranché) sur la manière de préparer les pâtes pour le petit-déj du
lendemain 4h du mat.
Pour résumer, Denis expliquait que rincer les pâtes après cuisson entraînait
la fuite des molécules d'amidon dans les eaux usées alors qu'elles seraient
plus utiles au niveau du muscle (pas les eaux usées, les molécules !).
Jean-Michel Faure notre Ingénieur Chimiste en Chef, immédiatement avisé,
lançait alors une étude pour vérifier cette théorie dont personne n'avait
entendu parler.
Toujours est-il qu'après une nuit blanche pour respecter le cahier des charges
nouillique, le cuistot livrait à l'heure dite le plat tant convoité et
estampillé "Amidon' Guaranted". Mais Denis, les boyaux tordus par
l'imminence du départ, déclara ne rien pouvoir avaler et se retira
brusquement.
Un de nos reporters, planqué dans sa trousse à pharmacie, devait alors le
surprendre, quelques instants plus tard, absorbant subrepticement une dose
massive de SMECTA (Solution Médicamenteuse Efficace Contre Trop d'Amidon).
Denis aurait ainsi brouillé les pistes afin que ses adversaires
s'intoxiquassent. Jean-Michel est d'ailleurs formel : les premiers résultats de
ses investigations scientifiques montrent que les œufs, associés à quelques
exercices respiratoires, sont plus efficaces que l'amidon avant les courses.
Alors, Amidon or not amidon ? That is the question (omelette de j'expire).
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