Julie Moss - Hawaii 1982

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Historique Retour historique de l'article Julie Moss - Hawaii 1982

Ally, you've been photographing my falmiy for years now You're framed and hung in my house and I proudly boast knowing you whenever people come to my house and see your work on display. You are an elegant photographer and have an eye for detail and are very meticulous in your craft. Congratulations, I will be booking in for ABC Sport a shoot appelé ça "l'un des plus grands moments de vérité dans le sport". Des milliers d'Ironmen affirment qu'ils ont essayé le triathlon, grâce à CE moment. Il s'agit simplement de quelques minutes de télévision en 1982, mais quelles minutes ! Quand elles ont été diffusées sur Wide World of the next phrase of my falmiy's life! xx Sport, les gens appelaient leurs amis pour leur dire d'allumer la télé… il fallait qu'ils voient ça ! "Ça", c'était une étudiante de 23 ans en course dans le cadre de ses recherches pour sa thèse de physiologie du sport. "Ça" c'était Julie Moss essayant désespérément de terminer l'épreuve, semblable à un boxeur sonné qui chancelait… elle est tombée… puis s'est relevée, en chancelant encore plus… puis retombée… puis relevée… puis retombée… et a commencé à ramper vers la ligne d'arrivée. "Ça", c'est l'événement qui a inspiré des millions de personnes, l'événement qui a lancé tant de personnes dans la discipline, l'événement qui a consacré l'expression : "finir un Ironman, simplement finir, est déjà une victoire". Si ce jour a fait énormément pour le triathlon, il a changé la vie de Julie Moss plus encore. Pour vraiment comprendre combien ce jour a changé sa vie, il faut savoir qu'avant de se lancer sur l'Ironman en février 1982, Julie Moss ne se considérait pas vraiment comme une athlète. Bien sûr, elle avait fait de la compétition dans différents sports au lycée, mais elle avait toujours été, selon ses propres termes "au bas de l'échelle sportive". "Je craignais toujours d'être appelée au volley, ou de servir au tennis" se souvient-elle de ses années sportives au lycée. « Je n'étais vraiment pas prête pour supporter la pression de mener une course". "J'étais venue là de mon plein gré" indique Julie. "Je n'avais aucune idée de ce qu'allait devenir ce sport. C'était un événement étrange, organisé chaque année et qui passait à la télé. J'étais heureuse d'être à Hawaï. Je m'imprégnais de l'ambiance. L'idée de devoir faire une course n'était pas vraiment une préoccupation et je ne m'en suis pas trop inquiétée avant le coup de canon du départ". Mais au fil de la journée, l'attitude de Julie Moss a changé. Mener l'Ironman fait cet effet. Au moment d'entamer le marathon, elle ne voulait plus "simplement finir". Elle voulait finir aussi rapidement qu'elle le pouvait… et finir première. Son côté compétitrice, en sommeil jusque là, venait de se réveiller. "Il faut se souvenir aussi qu'en 1982 nous ne connaissions pas grand chose sur la nutrition et l'hydratation dans les sports d'endurance. Vous vous imaginez en train de faire un Ironman en absorbant seulement de l'eau et des bananes ? Pas un débutant ne tenterait cela de nos jours ! Mais en 1982, c'est ce que la plupart des concurrents faisait. A l'époque, Brian Maxwell n'allait concevoir sa première Power Bar que quelques années plus tard. Le sponsor principal de la course était Bud Light (une marque de bière)… une boisson merveilleuse, mais pas idéale pour une activité physique intense !". C'est pourquoi Julie n'a pas été trop surprise de se sentir vidée aux alentours du 30ème kilomètre du marathon. Elle en avait d'ailleurs fait un, six semaines avant l'Ironman, et avait éprouvé les mêmes sensations. Elle avait dû marcher de temps à autres dans les derniers kilomètres, mais elle était arrivée au bout. Sur l'Ironman, les choses sont vraiment devenues dures. Elle s'effondra à plusieurs reprises. C'était comme si son corps et son esprit s'étaient complètement arrêtés. En fait, c'est son corps qui était à bout… "Je mobilisais toute ma concentration pour continuer à avancer" dit elle. "Je devais me concentrer énormément juste sur la façon dont je posais les pieds. Si je ne restais pas en ligne, ma jambe fuyait et je tombais". Sa concentration était telle qu'elle "ne percevait presque rien autour, même les appareils photos". "Je ne souffrais pas tellement, c'était plutôt une sensation d'engourdissement au niveau des jambes" dit elle. "Alors que j'essayais une nouvelle fois de me relever, j'essayais de trouver la façon dont je pourrais utiliser mes bras pour m'aider, parce qu'ils étaient plus forts que mes jambes". Il restait cent mètres à parcourir, après être tombée encore, Julie Moss s'est relevée. Son cerveau, intact jusque là, l'a alors trahie. "Je me suis imaginée courant jusqu'à la ligne d'arrivée. Si j'avais marché ces 100 derniers mètres, tout se serait probablement bien passé". Elle tenta de courir, mais elle n'y parviendra pas… Elle chuta encore mais c'est en rampant cette fois qu'elle essaya de rejoindre cette ligne d'arrivée située à quelques mètres seulement. Julie Moss allait devenir une athlète de classe mondiale en gagnant la course… Sauf que… Kathleen McCARTNEY la passera quelques secondes avant qu'elle n'atteigne cette ligne. Le tumulte autour de Julie était tel que MCARTNEY n'a même pas vu qu'elle avait dépassé celle qu'elle poursuivait depuis des heures. Il a fallu lui dire, en franchissant la ligne, qu'elle venait de gagner l'Ironman d'Hawaii ! Bien qu'elle n'ait pas gagné, cette course reste un des jours importants dans la vie de Julie Moss. "Tout le monde a un grand moment dans sa vie, le mien a simplement été immortalisé par la télé".
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ABC Sport a appelé ça "l'un des plus grands moments de vérité dans le sport". Des milliers d'Ironmen affirment qu'ils ont essayé le triathlon, grâce à CE moment. Il s'agit simplement de quelques minutes de télévision en 1982, mais quelles minutes ! Quand elles ont été diffusées sur Wide World of Sport, les gens appelaient leurs amis pour leur dire d'allumer la télé… il fallait qu'ils voient ça !

Julie Moss

"Ça", c'était une étudiante de 23 ans en course dans le cadre de ses recherches pour sa thèse de physiologie du sport.

"Ça" c'était Julie Moss essayant désespérément de terminer l'épreuve, semblable à un boxeur sonné qui chancelait… elle est tombée… puis s'est relevée, en chancelant encore plus… puis retombée… puis relevée… puis retombée… et a commencé à ramper vers la ligne d'arrivée.

"Ça", c'est l'événement qui a inspiré des millions de personnes, l'événement qui a lancé tant de personnes dans la discipline, l'événement qui a consacré l'expression : "finir un Ironman, simplement finir, est déjà une victoire".

Si ce jour a fait énormément pour le triathlon, il a changé la vie de Julie Moss plus encore. Pour vraiment comprendre combien ce jour a changé sa vie, il faut savoir qu'avant de se lancer sur l'Ironman en février 1982, Julie Moss ne se considérait pas vraiment comme une athlète.

Bien sûr, elle avait fait de la compétition dans différents sports au lycée, mais elle avait toujours été, selon ses propres termes "au bas de l'échelle sportive". "Je craignais toujours d'être appelée au volley, ou de servir au tennis" se souvient-elle de ses années sportives au lycée. « Je n'étais vraiment pas prête pour supporter la pression de mener une course".

"J'étais venue là de mon plein gré" indique Julie. "Je n'avais aucune idée de ce qu'allait devenir ce sport. C'était un événement étrange, organisé chaque année et qui passait à la télé. J'étais heureuse d'être à Hawaï. Je m'imprégnais de l'ambiance. L'idée de devoir faire une course n'était pas vraiment une préoccupation et je ne m'en suis pas trop inquiétée avant le coup de canon du départ".

Mais au fil de la journée, l'attitude de Julie Moss a changé. Mener l'Ironman fait cet effet. Au moment d'entamer le marathon, elle ne voulait plus "simplement finir". Elle voulait finir aussi rapidement qu'elle le pouvait… et finir première. Son côté compétitrice, en sommeil jusque là, venait de se réveiller.

"Il faut se souvenir aussi qu'en 1982 nous ne connaissions pas grand chose sur la nutrition et l'hydratation dans les sports d'endurance. Vous vous imaginez en train de faire un Ironman en absorbant seulement de l'eau et des bananes ? Pas un débutant ne tenterait cela de nos jours ! Mais en 1982, c'est ce que la plupart des concurrents faisait. A l'époque, Brian Maxwell n'allait concevoir sa première Power Bar que quelques années plus tard. Le sponsor principal de la course était Bud Light (une marque de bière)… une boisson merveilleuse, mais pas idéale pour une activité physique intense !".

C'est pourquoi Julie n'a pas été trop surprise de se sentir vidée aux alentours du 30ème kilomètre du marathon. Elle en avait d'ailleurs fait un, six semaines avant l'Ironman, et avait éprouvé les mêmes sensations. Elle avait dû marcher de temps à autres dans les derniers kilomètres, mais elle était arrivée au bout.

Sur l'Ironman, les choses sont vraiment devenues dures. Elle s'effondra à plusieurs reprises. C'était comme si son corps et son esprit s'étaient complètement arrêtés. En fait, c'est son corps qui était à bout…

"Je mobilisais toute ma concentration pour continuer à avancer" dit elle. "Je devais me concentrer énormément juste sur la façon dont je posais les pieds. Si je ne restais pas en ligne, ma jambe fuyait et je tombais". Sa concentration était telle qu'elle "ne percevait presque rien autour, même les appareils photos". "Je ne souffrais pas tellement, c'était plutôt une sensation d'engourdissement au niveau des jambes" dit elle.

"Alors que j'essayais une nouvelle fois de me relever, j'essayais de trouver la façon dont je pourrais utiliser mes bras pour m'aider, parce qu'ils étaient plus forts que mes jambes".

Il restait cent mètres à parcourir, après être tombée encore, Julie Moss s'est relevée. Son cerveau, intact jusque là, l'a alors trahie. "Je me suis imaginée courant jusqu'à la ligne d'arrivée. Si j'avais marché ces 100 derniers mètres, tout se serait probablement bien passé". Elle tenta de courir, mais elle n'y parviendra pas…

Elle chuta encore mais c'est en rampant cette fois qu'elle essaya de rejoindre cette ligne d'arrivée située à quelques mètres seulement. Julie Moss allait devenir une athlète de classe mondiale en gagnant la course…

Sauf que… Kathleen McCARTNEY la passera quelques secondes avant qu'elle n'atteigne cette ligne. Le tumulte autour de Julie était tel que MCARTNEY n'a même pas vu qu'elle avait dépassé celle qu'elle poursuivait depuis des heures. Il a fallu lui dire, en franchissant la ligne, qu'elle venait de gagner l'Ironman d'Hawaii !

Bien qu'elle n'ait pas gagné, cette course reste un des jours importants dans la vie de Julie Moss. "Tout le monde a un grand moment dans sa vie, le mien a simplement été immortalisé par la télé".

Ally, you've been photographing my falmiy for years now You're framed and hung in my house and I proudly boast knowing you whenever people come to my house and see your work on display. You are an elegant photographer and have an eye for detail and are very meticulous in your craft. Congratulations, I will be booking in for a shoot of the next phrase of my falmiy's life! xx